Senlis . représenté en un petit tableaude pierre, la principale occupation du mois. Cesscènes sont rendues avec une vie et une véritéremarquables. Le sculpteur navait dailleurs quàregarder autour de lui : tout linspirait : au pieddes murailles, la Xonette coulait au milieu després où Ton fauchait les foins; sur les coteaux, lesvignes grimpaient à lassaut de la petite villejusquaux fossés du vieux château ; dans la plaineet sur le plateau, cétaient les terres labourées,les blés, la moisson, et au delà, de tous côtés, laforêt. r^c mois de janvier est le mois du repos et desfestins : assis sur un
Senlis . représenté en un petit tableaude pierre, la principale occupation du mois. Cesscènes sont rendues avec une vie et une véritéremarquables. Le sculpteur navait dailleurs quàregarder autour de lui : tout linspirait : au pieddes murailles, la Xonette coulait au milieu després où Ton fauchait les foins; sur les coteaux, lesvignes grimpaient à lassaut de la petite villejusquaux fossés du vieux château ; dans la plaineet sur le plateau, cétaient les terres labourées,les blés, la moisson, et au delà, de tous côtés, laforêt. r^c mois de janvier est le mois du repos et desfestins : assis sur une chaise basse à dossier rondun homme est à table ; sur son vêtement serré auxpoignets est jeté un grand manteau ; il est coiffedun bonnet échancré sur le devant; il saisit à •4 SENLIS pleines mains une cruclie dont il siipprrte à ver-ser le contenu dans un bol. — \ oici le mois defévrier, froid et humide: le pauvre hère qui vientde ramasser du bois sous laverse, comme le. iholo i:. UL CALKNUUIUU Dl lCU^TAIL «.)i;t:iI)i;M V L représente un des bas-reliels du caloiuliior de lacathédrale de Paris, à peine lcnlrr v\\v/. lui. sansmême prendre le leinps de se del)arras>er de sapèlerin(\ sesl accroupi devant le feu (juil vientde raninuM-, et dont les flammes sélèvent. vi\(«> etserrées. — Ancc \r mois de mars commencentles travaux des champs : le paysan a relevé sa robeet bêche couia^eusement la terre ; a côté, un JD arbre commence à bourgeonner. — Le soleilcravril a fait éclore partout les jeunes pousses etle paysan se hâte de tailler ses arbres ; tête etbras nus, son court manteau sur les épaules, il estmonté sur une branche quil entoure de sesjambes croisées. — Au mois de mai, la scènechange ; tout est gai, tout est joie ; dans le calen-drier de la (!atliédrale dAmiens, le paysan serepose au milieu des fleurs ; ici, un jeune noble,le faucon sur le poing gauche tendu, et tenantdans sa
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