Mémoires et souvenirs de comédiennes (XVIIIe siècle) . Il prouva, dans le recueil quildédia aux mânes de son épouse (1), quil étaitbien capable de célébrer tout seul celle quilavait perdue, car ce nétait pas labondancequi lui faisait défaut. Cependant, pour lépisodede la larme, il avait demandé du renfort, etcétait Grétry quil avait prié décrire uneromance sur ce thème. Les paroles étaient ducitoyen Debrière, rédacteur du Journal desthéâtres : De la mort la faux redoutable Seule a pu rompre de tels nœuds. Uépoux sensible et malheureux Survit à répouse adorable. Il sent encore ses faibles mains


Mémoires et souvenirs de comédiennes (XVIIIe siècle) . Il prouva, dans le recueil quildédia aux mânes de son épouse (1), quil étaitbien capable de célébrer tout seul celle quilavait perdue, car ce nétait pas labondancequi lui faisait défaut. Cependant, pour lépisodede la larme, il avait demandé du renfort, etcétait Grétry quil avait prié décrire uneromance sur ce thème. Les paroles étaient ducitoyen Debrière, rédacteur du Journal desthéâtres : De la mort la faux redoutable Seule a pu rompre de tels nœuds. Uépoux sensible et malheureux Survit à répouse adorable. Il sent encore ses faibles mainsSattacher à sa main sent une larme brûlanteQui tombe de ses yeux éteints. Il voit sa mourante paupièreFermée à la clarté du jourEt son cœur, où vivait Fcunour,Se changer en froide poussiè (1) Aux mânes de Marie-ElisabelhJoly, arliste célèbre du Théâtre-Français. Paris, imprimerie Delorme, an MI, in-18, frontispice etmusique gravés. Nous reproduisons les plus caractéristiquesdo ces Les Précieuses Ridicules Daprès M or eau le jeune.(Colleclion de M. G. Hartmann.) LES ROMANCES DE MARIE-ÉLISABETH JOLY 193 Lacte de décès de la comédienne a étévainement cherché. Il a été détruit et, à Soumont-Saint-Quentin,il ne se trouve que le procès-verbaldinhumation. Mais il y a les tables de lEnre-gistrement. Les registres des tables de déclara-tions de décès des première et deuxième Muni-cipalités depuis le 1^^ germinal an VI jusquaucinquième jour complémentaire de lan VI repro-duisent partiellement cet acte (1). On constateque le décès est du 17 floréal et non du 16,comme le disent toutes les biographies, et queMarie Joly est qualifiée de « rentière ». Un destémoins de lacte de décès fut le frère de ladéfunte, Jacques-Charles Joly, artiste, rue desVictoires-Nationales, n^ 19. Le ton des articles nécrologiques attestalimportance de la perte quavait subie lethéâtre, avec la disparition


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