. Contes roses . entre cesmurs à fenêtres innombrables doii le guettaient des yeux intrigués ;il regrettait déjà sa forêt. « Jean lOurs, tu nes pas fait pour la vie des cités, mon garçon,conclut-il à i)art soi, ce quil te faut, cest le grand air, lespace, etnon point ces trous à rats oii gîtent tes pareils; car on ne se peut icitourner ou retourner sans se heurter les coudes à ces maisons dans les-quelles le soleil ne pénètre quà regret. Alerte donc, et quitte-moi ceslieux : tu ny vivrais que sottes aventures au milieu de gens qui tedévisagent ainsi ([uune bête curieuse. Voici venir là-bas un


. Contes roses . entre cesmurs à fenêtres innombrables doii le guettaient des yeux intrigués ;il regrettait déjà sa forêt. « Jean lOurs, tu nes pas fait pour la vie des cités, mon garçon,conclut-il à i)art soi, ce quil te faut, cest le grand air, lespace, etnon point ces trous à rats oii gîtent tes pareils; car on ne se peut icitourner ou retourner sans se heurter les coudes à ces maisons dans les-quelles le soleil ne pénètre quà regret. Alerte donc, et quitte-moi ceslieux : tu ny vivrais que sottes aventures au milieu de gens qui tedévisagent ainsi ([uune bête curieuse. Voici venir là-bas un hommedallure honnête : il mo dira la route quil me faut prendre pour laissercette cité loin derrière mes talons. » 11 sapprocha dun gros bourgeois qui, plongé dans ses pensées,descendait la rue, marchant, le front vers le pavé. Il tira poliment sonbonnet, et ouvrit la bouche pour parler. Lautre leva les yeux; mais ilneut pas plutôt aperçu ce grand diable aux longs poils que, le prenant.


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