Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service . ce qui peut arri-ver. Enfermes cette épée, te dis-je , ou je terends ta heutenance. C O L O xM B l N bien , la voilà dans le foureau. Ça ;voyons fi tu fauras faire le brave , com-me moi f Déguaines, & ménaces-moi delepée. A R L E Q^U I N dé , tiens. Allons, iépée à la main. bien ! fuis, lâche?Tçîm /r. M ty^ La Fille de hon fens:, Jç ne fuis pas. AR
Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service . ce qui peut arri-ver. Enfermes cette épée, te dis-je , ou je terends ta heutenance. C O L O xM B l N bien , la voilà dans le foureau. Ça ;voyons fi tu fauras faire le brave , com-me moi f Déguaines, & ménaces-moi delepée. A R L E Q^U I N dé , tiens. Allons, iépée à la main. bien ! fuis, lâche?Tçîm /r. M ty^ La Fille de hon fens:, Jç ne fuis pas. ? Allons , il faut que je tedonne cent coups de plat dépée au traversdu corps. Il prend répee des deux mains y & Ixlevé fur fa tète, comme s*il vouloir fendre du , ah , ah ! Des coups de plat dépéeau travers du corps ! Et comment veux-tuquelle entre du plat ? eft vrai, ma foi, elle a raifon. Cettecoquine-là fait à miracle tous fès puis 5 on ne tient point Tépéc des deuxmains. pour avoir plus de force. voilà affez. Voici ma maitrefTe & # La Fille de bon fens. 179 SCENE VIII. GERONTE , ANGELI£)VE , ARLE-9VIN, COLOMBINE. o , Geronte , ma tante confent à notre mariage. GERONTE. Ah , charmante Angélique. ... Mais il ya quelquun dans ce jardin. A N G E L l Q^U a de la peine à reconnoître les gens àlheure quil eft. COLOMBINE fe faïfant connoître,Ceft juftement ce que ie demande , pourfaire à Odave & à Ginthio , la pièce queje vous ai dit. GERONTEMais, ne rifqucs-tu rien ? COLOMBINE. Bon ! ce font deux poltrons ; & puis , nai- jepas ici avec moi la fleur des braves ? trant Arlequin. Si vous voyez avec quelle intrépidité il attaque une poche! ARLEQUIN. Oh j oh ! Y aura-t-il encore ici à fouiller ? COLOMBINE. Paix , voici quelquun. A Gerome. Ca-* Mij îSô La Fille de bon fens, chez-vous fous ce cabin
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