Lloyd George : conférence donnée à l'Institut Thiers, le 18 octobre 1918 / par le Comité "L'Effort de la France et de ses alliés." . s, linspiration frater-nelle de ces réformes ? Ce que cet habitué des 21 prêches villageois poursuivra dans la politique,cest une justice conforme aux desseins de Dieucorrompus par les hommes. Il revendique beau-coup moins les biens de la terre quune con-i venance spirituelle, non par doctrine, mais partendresse de cœur. Cest pourquoi il ne transi-tera jamais sur les principes de sa conduite etne reculera jamais devant ses convictions :davance, il leur a fai
Lloyd George : conférence donnée à l'Institut Thiers, le 18 octobre 1918 / par le Comité "L'Effort de la France et de ses alliés." . s, linspiration frater-nelle de ces réformes ? Ce que cet habitué des 21 prêches villageois poursuivra dans la politique,cest une justice conforme aux desseins de Dieucorrompus par les hommes. Il revendique beau-coup moins les biens de la terre quune con-i venance spirituelle, non par doctrine, mais partendresse de cœur. Cest pourquoi il ne transi-tera jamais sur les principes de sa conduite etne reculera jamais devant ses convictions :davance, il leur a fait le sacrifice de lui-mêmeet il est prêt à engager à fond, toutes les foisI quil faudra choisir, sa destinée. Dès 1902, par, une anticipation singulière, il déclarait à unj ami : « Jusquau bout est une politique sûre. Une transaction est toujours une mauvaiseaffaire. Aux élections, ce ne sont pas leshommes extrêmes qui sont battus, mais ceuxqui ne collent pas à leurs canons. » 11 ny aque la foi qui parle ainsi, et la plus haute, cellequi renverse tous les obstacles. ftj On comprend que, dans de telles disposi- IV. — 23 — treut généralement indulgents aux débutantset sympathiques à ceux qui napportent encoreque des espérances : le principal est de negêner personne. Mais, habitué à la simplicitéde ses auditoires gallois ou au tumulte desmeetings populaires, Lloyd George sétonna,— sans doute sintimida, — de cette assembléebourgeoise et compassée. Il commença par unaccès de nostalgie et de découragement. Peut-être allait-il pour jamais renoncer à la politiqueet trahir son destin sans lintervention de songénie tutélaire. Une lettre de son oncle luirappela de quels espoirs, aujourdhui réalisés,.il était le dépositaire : allait-il, par un coup de tète, infliger une telle peine au noble vieillard?Peut-être Lloyd George songea-t-il aussi à sonpetit pays, aux services quil allait pouvoir luirendre, aux réformes religieuses et pol
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