L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . on ollrait des estampes à découper, déta-chées de livres de chansonniers. On les collait, les coloriait, on com-posait des scènes entières par le rapprochement de personnagesempruntés à des gravures de toutes sortes. « Epigrammes », dit lemarquis dArgenson, << historiettes ridicules, singeries qui nont envue que le mal du prochain, saillies désobligeantes, dédain de tout,critique irréfléchie, voilà le siècle. » 1. Cf. lestampe de Roscmberg qui se vendait à Paris, chez Coniba, Due delM la Chevalière dÉ


L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . on ollrait des estampes à découper, déta-chées de livres de chansonniers. On les collait, les coloriait, on com-posait des scènes entières par le rapprochement de personnagesempruntés à des gravures de toutes sortes. « Epigrammes », dit lemarquis dArgenson, << historiettes ridicules, singeries qui nont envue que le mal du prochain, saillies désobligeantes, dédain de tout,critique irréfléchie, voilà le siècle. » 1. Cf. lestampe de Roscmberg qui se vendait à Paris, chez Coniba, Due delM la Chevalière dÉon de Beaumont avec M. de Saint-Georges. Voir L. Perey, La Findu X VI11siècle : le duc de Nivernais, Paris, 1891. Les quatre pièces citées plushaut, parues à Londres en 1771, se trouvent dans la collection Leber, n 60G4. 2. Barbier, Journal de la Régence, t. IV, p. 24. Boucher est lauteur de beau-coup de caricatures; entre autres, il faut citer (catalogue Paignon-Dijonval,n .3390) la caricature dun peintre travaillant à sou chevalet et ayant une tt^tedâ ASSE3IBLKE 1» IC N 0 lV i: A l X F 1; A N C S - M A T I s !i R A V U R E A T T 11 [ B U É E A I. IC RAS (les eslampes. Paris.) Leii sciences médicales. Le iiuKjnrtisme (ininidl. Lilluminisme.—Les caricatures sallaquenl aux médecins. Elles osent même senprendre au plus CfMèlue. le docteur Troncliin. (|uellrs re|ir(seiilenlécrasant ses rivaux avec ce litre : le médecin à la mode. Il étaitvenu de fîenève à Paris, en 1756. pour- inoculer les enfants tlu duc(lOrléans et il sinstalla au Palais-Uoyal. Sa vogue fui incroyable.( )n le consullail ii( tous les pays dHuropi-. Pour se distiniiuei desauliis nndecins. il portait une perrmpie ipiil accrocliail à un (doudès (|uil élail seul. Sc^s confrères le IrailaienI d<* cliarlaian ; maisropiiiion pulilitpie continuait à se niocpiei- deux ions é 177S, YAlnuiniich des éli-enncs des enfanls dEsciilape dédiées au


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