. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . lin-telligent et courageux officier danois qui poussa son e.\-ploration jusquau grand lac Otway-Wuter, déterminala soumission des Indiens et la punition des coupables,et jamais depuis les rapports de bonne amitié nont ététroublés. Le moment est venu de compléter le portrait de cette autre race diionimes ([ue nous connaissons h moitié dé rapprochement des deux peiiuetlra détablirfacilement le parallèle des variétés humaines quihabilcnt les rivages du d(troit de Magellan. Les léclierais, ainsi nomnus pai Bougainville, pro-b
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . lin-telligent et courageux officier danois qui poussa son e.\-ploration jusquau grand lac Otway-Wuter, déterminala soumission des Indiens et la punition des coupables,et jamais depuis les rapports de bonne amitié nont ététroublés. Le moment est venu de compléter le portrait de cette autre race diionimes ([ue nous connaissons h moitié dé rapprochement des deux peiiuetlra détablirfacilement le parallèle des variétés humaines quihabilcnt les rivages du d(troit de Magellan. Les léclierais, ainsi nomnus pai Bougainville, pro-bablement à cause de leur occupation habituelle et deleur genre de vie, habitent ou fré(iuentent les deux rivesdu détroit de Magellan et les canaux latéraux jusquevers le golfe de Panas. Ce sont les mêmes quon appelleaussi Fuégicns, parce quon les trouve dans les différentesiles qui composent la Terre de Feu. Cest une racedhommes fort inférieure aux Patagons, peut-être ex-pulsée par eux, dans les temps antiques, du continent. Établissement chilien de Punta»\rena. — Dessin de E. de Gérard daprès une pliutogra^iliie. américain et réfugiée aujourdhui dans ces arides ré-gions que les premiers dédaignent dhaliiter. Il est dumoins remarquable quon ne trouve jamais ces deux racesdhommes ensemble et que lune semble fuir dans la moitié orientale, là où sétendent les vastespâturages fréquentés par les herbivores dont les Pata-gons font leur nourriture et où les cavaliers ont le champlibre pour leurs courses et leurs chasses, dans cette moi-tié du détroit, dis-je, on ne rencontre que des Patagonset point de Pécherais. Dans la moitié occidentale, aucontraire, les montagnes et les forêts qui couronnentlextrémité du continent américain ne sont pas propicesaux excursions vagabondes des cavaliers, aussi ny voit- on plus de Patagons et trouve-t-on au c mtraire les Pé-cherais, qui remontent de \h dans le labyrinthe insulairedes canau
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