L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . ux ont pris les manières des gens dubel air et semblent aspirer au bon ton. I>image satirique, en France,a un style qui lui est propre. Ses allégories, ses symboles, cette re-présentation humaine des animaux, tous ces procédés viennent desartistes du Moyen âge et sont dans la vieille tradition traru; se sont adaptés au goût nouveau (|ui a transformé lestampe. I. Outre les monoi;r;ipliies consacrées ù llngni lli, voir .Vueuslin Filon, La((iricaliDc en Anf/lclenc, laris, 1902. ET LA CARICATURE EN F
L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . ux ont pris les manières des gens dubel air et semblent aspirer au bon ton. I>image satirique, en France,a un style qui lui est propre. Ses allégories, ses symboles, cette re-présentation humaine des animaux, tous ces procédés viennent desartistes du Moyen âge et sont dans la vieille tradition traru; se sont adaptés au goût nouveau (|ui a transformé lestampe. I. Outre les monoi;r;ipliies consacrées ù llngni lli, voir .Vueuslin Filon, La((iricaliDc en Anf/lclenc, laris, 1902. ET LA CARICATURE EN FRANCE 3 A côté (le ces pièces satiriques se rencontre un ensemble de gra-vures et de dessins représentant des portraits-cliarges. Ce sont lescaricatures proprement dites, originaires dllalie, mais appropriées augénie français. Ce qui distingue les caricaturistes français duxvui siècle, cest une causticité quadoucit la ténuité du galerie de portraits ressemble à cette série desquissespiquantes quun trouve sous la plume légère et malicieuse de la. L K SINGE LOYALISTE F T L F- S DINDONS E S T A M I* E ANONYME D L X V 11 l SIECLE (Collection de M. Gnzier i manjuise de Caylus, dans son iiclit livre de publicen 1770, avec des notes et une préface de Voltaire. Elle possédaitlart de tout dire en effleurant, sans avnii- jaii- dy loucher, sachantsaisir les objets au vif. M de .larnac », écril-clle, « avait, disait-on,un beau teint pour éclairer sa laideur. » Vax deux lignes le portraitest achevé; en deux coups de crayon les maîircs du xvnisiècle trou-veront de ces traits-là. Ils les esquisseront sans les appuyer, cher-chant à ollrir à une société sceptique un arl susceptible de répondreà la grande préoccupation de lépoque : samuser. Cette gaieté, quine va pas jusquau rire épanoui, mais sanète à un sourire désa-busé et mo(jueur, se glisse à ce moment dans ces charges à la fois I/ESTAMIK SATIUIQUE i;iilliii<i
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