. Gazette des beaux-arts . rvice du duc. Il reçoit un salaire mensuel de six livres, et onlui paye les frais dun voyage pour aller à Faenza acheter de la terre etdu sable. Il est aussi question du four, du plomb, de létain, des cou-leurs, du moulin pour les broyer, de la roue du tour, de tous les diversustensiles nécessaires à ce genre de travaux. Puis, en 1523, se présen-tent les noms de trois peintres dont le principal est désigné sous le nomde Frate, peintre en majolique1. Les deux autres étaient Grasso et Zaffa-rino, artistes inconnus. La mort de Sigismond, arrivée le 9 août 1524,mit un te
. Gazette des beaux-arts . rvice du duc. Il reçoit un salaire mensuel de six livres, et onlui paye les frais dun voyage pour aller à Faenza acheter de la terre etdu sable. Il est aussi question du four, du plomb, de létain, des cou-leurs, du moulin pour les broyer, de la roue du tour, de tous les diversustensiles nécessaires à ce genre de travaux. Puis, en 1523, se présen-tent les noms de trois peintres dont le principal est désigné sous le nomde Frate, peintre en majolique1. Les deux autres étaient Grasso et Zaffa-rino, artistes inconnus. La mort de Sigismond, arrivée le 9 août 1524,mit un terme à ces travaux. GTCSEPPE La suite a la prochaine livraison. 1. Nous avons signalé lexistence, en 1493, dun Frère, Melchior de Faenza, auquelnous joindrons, en raison de lanalogie de nom, de profession et de temps, J. , dit le Frate de Fossombrone, dont le nom se trouve sur quelques vases depharmacie, et dans un acte de 1512 (Raffaelli, Memorie délie maioliche durantine,Fermo 1842, p. 48).. DE PARIS A BADE ÏÏ3&Ï WË »3S l est surprenant quun Voyage à tra-vers les collections de la Province naitpoint encore tenté quelquun des espritsérudits de notre époque. Rien ne seraitplus instructif pour celui qui écrirait celivre, rien ne serait plus utile pour ceuxqui soccupent de lhistoire de lArt et dela Curiosité, rien ne serait plus désirablepour tout le monde. Les collections de laprovince ne se forment ni aussi rapide-ment, ni aussi banalement que celles de Paris. Le plus ordinairement ellesont pour point de départ lhistoire même de la ville ou de la régionquhabite le collectionneur. Elles renferment un grand nombre dobjetsqui ont une filiation certaine, ayant été transmis par héritage, achetés àla vente de personnes connues ou découverts chez des paysans. La diffi-culté même de rencontrer ces objets — là où il ny a point un marchépermanent comme lhôtel Drouot — fait quils sont en petit nombre, choisisdiscrètement, rass
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