Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ns la fubftance fîm-pie , nous ne pouvons appercevoir queles qualités qui leur appartiennent ; 6cdans lun &L lautre cas , ce que nousnommons fubftance, ceft-à-dire, fu-jet ou foutien des qualités , nous eft:également inconnu. Les corps ne font figurés, mobi-les, &c., que parce quils font éten-dus. Létendue eft donc la propriétéqui les diftingue. Toutes les autresqualités fuppofent cette propriété, deelles nen font que des modifications* De même Pâme n
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ns la fubftance fîm-pie , nous ne pouvons appercevoir queles qualités qui leur appartiennent ; 6cdans lun &L lautre cas , ce que nousnommons fubftance, ceft-à-dire, fu-jet ou foutien des qualités , nous eft:également inconnu. Les corps ne font figurés, mobi-les, &c., que parce quils font éten-dus. Létendue eft donc la propriétéqui les diftingue. Toutes les autresqualités fuppofent cette propriété, deelles nen font que des modifications* De même Pâme ne juge &: ne rat-ionne , que parce quelle a des fenfa-tions. La faculté de fentir eft donc lapropriété qui la diftingue , & toutesfes opérations ne font que différentesmanières de fentir. On peut donc définir le corpsune fubftance étendue 3 ôç Panie une LEÇONS s fubftancc qui fcnt. Or, il fuffit deconfidérer que létendue Se la fenfa-tion font deux propriétés incompa-tibles , pour être convaincu que lafubftance de lame &c la fubftance ducorps font deux fubftances abfolu«ment différentes,. I PRE LIMINAI RSS. ZOp ARTICLE V. Comment nous nous élevons a la con-noijfancc de Dieu. 25=3Ï IMous ne pouvons pas nous diflî-muler combien nous fommes foibles. Achaque inftant, nous Tentons limpuif-fance oit nous fommes davoir ou defaire ce que nous defirons ; & notrebonheur , comme notre vie, cft aupouvoir de tout ce qui nous environne. Mais les corps, dans la dépendan-ce defquels nous fommes, ont-ils def-fein dagir fur nous? non fans doute:ils dépendent eux-mêmes, & ils obéii-fent au mouvement qui leureft donné, Laiguille de votre montre marque fIIÔ LE ç ON S les heures. Elle na pas la volonté deles marquer : elle obéit au rcfïbrt quieft dans votre montre* Lhorloger afait laiguille &: le refïbrt : il eft la eau*fe, & la montre eft leffet* Vous voyez, dans une montre 9une fubordination deffets &: de eau-{es. Laiguille eft mue ; voilà un ef-fet
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