. Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance . à un garçonde Smyrne qua vu le même Licinius Mucianus. Moi-même jai vuen Afrique Cossicius, citoyen de Thydris, qui fut changé en mâle lejour de ses noces. » CŒLIUS AURELIANUS Ccelius Aurelianus, daprès Garcia et la plupart des critiquesrécents de lhistoire de la médecine, naurait été quun simplecopiste et abréviateur de Soranus. Daremberg, bon juge en pareillematière, est formel sur ce point. Cest donc à cet auteur quilfaut recourir, qua
. Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance . à un garçonde Smyrne qua vu le même Licinius Mucianus. Moi-même jai vuen Afrique Cossicius, citoyen de Thydris, qui fut changé en mâle lejour de ses noces. » CŒLIUS AURELIANUS Ccelius Aurelianus, daprès Garcia et la plupart des critiquesrécents de lhistoire de la médecine, naurait été quun simplecopiste et abréviateur de Soranus. Daremberg, bon juge en pareillematière, est formel sur ce point. Cest donc à cet auteur quilfaut recourir, quand on discute quelques-unes des opinions quelon trouve émises dans louvrage de Cœlius Aurelianus. VARRON ET AULUGELLEEnfin nous avons trouvé quelques documents intéressants dans — 112 — Aulugelle, dont nous rapportons presque entièrement le passage dela Nuit attique qui a rapport à la durée de la grossesse. (Voir page170.) Un auteur qui sy trouve cité, Varron, le célèbre érudit romain,avait composé sur lorigine de lhomme un traité qui a été perdu,mais dont Aulugelie et Censorinus nous rapportent quelques CHAPITRE VIII Arabes. — Anatomistes du Moyen Age. ARABES Les Arabes furent dhabiles médecins, des commentateurs savants,des thérapeutes souvent trop compliqués, mais non sans originalité ;toutefois on ne peut leur décerner le titre de bons anatomistes. Ilsse bornèrent à copier dans les œuvres de Galien surtout ce queles Grecs avaient écrit sur la structure du corps humain; ils ne firentaucune grande découverte. Sans rien innover, ils se contentèrent dereproduire assez fidèlement les notions anatomiques des cela, il y avait probablement des raisons religieuses fort impor-tantes. De par le Coran, il était défendu de toucher aux corps hu-mains. La description des organes génitaux de la femme ainsi quelembryologie ne fit donc aucun progrès. Les médecins arabes,arrêtés par des préjugés insurmontab
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