Bruxelles à travers les âges . n de Walter (1) Le dessin de ce monument est de Suys père ; le médaillon est sculpte par Van Gheel. (2) Ce chiffre, comme on la vu plus haut, est inexact. (3) « Le souvenir le plus intéressant qui nous reste dAnneessens est un tableau qui se trouve actuellement à lhôtel deville de Bruxelles, relégué dans un vestibule obscur. Il représente le collège du magistrat qui tache de persuader les syndicsdes Nations afin quils prêtent le serment exigé par la cour. Ces syndics sont : Gabriel de Haeze, maître chaudronnier;François Lejeune, maître sellier et carrossier ; J


Bruxelles à travers les âges . n de Walter (1) Le dessin de ce monument est de Suys père ; le médaillon est sculpte par Van Gheel. (2) Ce chiffre, comme on la vu plus haut, est inexact. (3) « Le souvenir le plus intéressant qui nous reste dAnneessens est un tableau qui se trouve actuellement à lhôtel deville de Bruxelles, relégué dans un vestibule obscur. Il représente le collège du magistrat qui tache de persuader les syndicsdes Nations afin quils prêtent le serment exigé par la cour. Ces syndics sont : Gabriel de Haeze, maître chaudronnier;François Lejeune, maître sellier et carrossier ; Jean-François Vanderborcht, marchand de draps. Anneessens sy trouvaitentre les deux derniers. Mais après son exécution, sa figure fut effacée par les ordres de Prié. » (Verhulst, Précis, p. 71.) CHAPITRE III. 177 Scott et na rien de la physionomie du bourgeois de Bruxelles de 1700. LAnneessensque des artistes, plus épris de lart que de la vérité historique, nous ont montrédevant ses juges, ne ressemble 1. Jetît Serment ;Arbalétriers Serment de Saiut Georges, Grand Sermentdes Arbalétriers. en rien à celui de Van est vrai quils le représententabimé par une longue détention,malade, épuisé, vêtu de la mi-sérable robe de chambre quilportait dans sa prison. VanGheel a eu pour modèle la mi-niature qui a figuré en 1880 àlExposition dart ancien. (Voirp. i65.) A ce document de fa-mille, dont rien ne permet decontester lauthenticité, étaientjointes les annonces du décèsde Marie-Anne Anneessens, filledu doyen, morte en 1787, et deson mari, Charles-Joseph de laRocca, maître chirurgien, mortà Bruxelles en 1773, dans samaison rue de lHôpital (1). Laminiature appartient à M. Jeande la Rocca, notaire à Saint-Gilles, qui a bien voulu nous laconfier. Labsence de tout documentpublic reproduisant les traits dusyndic de la Nation de Saint-Ni-colas prouve avec quelle rigueurle gouvernement autrichien fitdisparaître limage de sa victime


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