. Aux temps héroiques . n vingt-deux âmes altières !..Lavalanche en passant déracine les , voyant le fort dont on bûche les flancs, 150 AUX TEMPS HÉROÏQUES Frémir; voyant les pieux, les hommes, un baril de poudre, y plante une fusée ;Encore «m coup, dit-il, et la troupe épuiséeVoit, pareille au flambeau quon allume le soir,La résignation calme dans son oeil noir. Sa main lance en dehors le fumant projectileQui rebrousse chemin Reviens-tu, flamme hostile,exécuter du Ciel linsondable décret ! I^ ressort dime branche, ô Dieu! se tenait prê relance la poudre a


. Aux temps héroiques . n vingt-deux âmes altières !..Lavalanche en passant déracine les , voyant le fort dont on bûche les flancs, 150 AUX TEMPS HÉROÏQUES Frémir; voyant les pieux, les hommes, un baril de poudre, y plante une fusée ;Encore «m coup, dit-il, et la troupe épuiséeVoit, pareille au flambeau quon allume le soir,La résignation calme dans son oeil noir. Sa main lance en dehors le fumant projectileQui rebrousse chemin Reviens-tu, flamme hostile,exécuter du Ciel linsondable décret ! I^ ressort dime branche, ô Dieu! se tenait prê relance la poudre aux pieds des éclate, tout vole en débris indiciblesOù verses-tu, rameau, cette urne de la mort !Feu, poussière, fumée, où la douleur se ù le crâne sentrouvre et montre ses viscères,Où du bras arraché palpitent les artères ...Ah! soleil, cache-toi, néclaire pas ce sang!Jetez votre ombre, ô nuits; ciel et vent gémissant,Jetez sur ces horreurs le voile des tempêtes * *. lexpédition de dollard 151 « Malgré cette désolation, chacun dé-fendoit son côté à coups dépée et de pis-tolet, comme sil eût eu le cœur dun lionle brave Daulac fut enfin tué. » DOLLIER de Casson A travers la ftimée on voit encor des têtes, Des torses enlacés dans leffort du combat. La hache frappe dur, le pieu craque et sabat. LIroquois de dix morts a pris les metirtrières. Les survivants, sans plomb, lancent encor des pierres. Sur la brèche, on sétreint, les pieds creusent le sol, La masse et le fusil se baisent dans leur vol. Les pnmelles dazur et les yeux descarboucle, Se disputent le feu. Froncés, noués en boucle. Les bras peinent ,.. Dollard est mort , .. Un sang vermeilCoule des vives chairs que brûle le Hochetière expire, un glaive en la poitrine;Doussin choit assommé. La souffrance burineSur les traits des mourants daffreuses cris rauques mêlés aux détonations,Les longs gémissements, les voix exténu


Size: 1356px × 1842px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1920, bookidauxtempshroi, bookyear1922