Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . nt?Peut-être il monte alors quon pense quil devient votre arrêt devant Dieu? Les ténèbresPeuvent faire à nos lois des réponses funèbres. UN ÉCHAFAUD. 85 Soyons prudents devant ce que nous ignorons. La terre est un point sombre avec des environs minutés de brume et despace farouche. Tout linfini frémit dun atome auon touche. Nest-il pas monstrueux de penser que la loi Et lhomme, en cette lutte où lon sent de lelTroi, Mêlent des quantités inégales de crime? Vous êtes regardés par-dessus làpre cime ; Ne faites pas pleurer le


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . nt?Peut-être il monte alors quon pense quil devient votre arrêt devant Dieu? Les ténèbresPeuvent faire à nos lois des réponses funèbres. UN ÉCHAFAUD. 85 Soyons prudents devant ce que nous ignorons. La terre est un point sombre avec des environs minutés de brume et despace farouche. Tout linfini frémit dun atome auon touche. Nest-il pas monstrueux de penser que la loi Et lhomme, en cette lutte où lon sent de lelTroi, Mêlent des quantités inégales de crime? Vous êtes regardés par-dessus làpre cime ; Ne faites pas pleurer les invisibles yeux, Vous avez des témoins attentifs dans les cieux; Ne les indignez pas, ne leur faites pas dire : Lhomme tue au hasard ; lhomme, en proie au délire, A dans de linconnu jeté de lignoré. — Ah! cest un attentat triste et démesuré De jeter quelque chose à la noirceur muette, Sans savoir où lon jette et savoir ce quon jette, Daccroître la stupeur du goulTre avec ce bruit, La hache, et denvoyer de lombre à de la P Comillier PENSIF DEVANT LA NUIT La prière contemple et la science observe. Quand, dans le cloître noir de la sainte Minerve, Galilée abjurait, vaincu, quabjurait-il? Dieu. Cest Dieu quentrevoit de loin lhomme en exil. Des épaisseurs de nuit profonde nous entourent. Les mondes par des feux échangés se secourent ; Car, ciel sombre, on ne sait quels gouffres sont ouverts. Lastre fait des envois de rayons, à travers ss LE PAPE. Lespace et létendue immense, à dautres asties. Lazur a ses combats; le ciel a ses désastres; Parfois le mage, au (oiid des firmaments vermeils, Dislingue deflrayants naufrages de soleils ; A voir lefTarcment des pâles météores On devine une étrange extinction daurores. Quelque part, dans lhorreur du zénith ignoré. Dieu seul sait létiage et connaît le degré Jusquoù doit croîtie ou fuir la marée inconnue. Lunivers nest pas moins remué que la nue l*ar un souffle; et ce souffle a l


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