Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . Lequel fi toft quils auoienttrouué, en grande ioye lamenoiét en la ville du Nil, queftAlexandrie,où feulement pour lors eftoit coccdé aux fem-mes de le voir: q


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . Lequel fi toft quils auoienttrouué, en grande ioye lamenoiét en la ville du Nil, queftAlexandrie,où feulement pour lors eftoit coccdé aux fem-mes de le voir: qui allans au deuant,& leuans leurs cottes,luy monftroient les parties génitales,& plus ne eftoientles oracles diceluy tels : Que fil euft mâgé dela pafl:ure,que celuy qui vouloir auoir aduis de luy,luy pre-fentoit, ccftoit figne de grand heur, & de toutes cho- \ fes profperes : mais fillaiefufoit, ceftoit figne trefmal»heureux. Q^e les I{omatnsft4nnt tadts atiatre cens ansfuns Mede-cin^iX de U mort d^rchagatus* C HA P. 71. ?^ Es Romains furent iadis quatre cens ans Archaga- fans Médecin, ainfi que récite Ifidore : le thus, Mc-?^» dernier dcfquels y fut reçcu Archagathus, dccin Ro^fort excellent en fon art,& lequel, a locca- ^fïon de certaine maladie de ce temps làC/^fis^^ 5^commune & inufitee dansRome,feit cou-per les bras iH. ïambes a plulieurs de Romains, pour mieux Mm. ©ETVRES MORALIS leur fauuer la \ic,qui autrement eftoit en danger. Tonte*fois aucuns iuterpretans fa bonne intention en la partiemauuaiie,vindrent le prendre en fon logis, & par force letirans hors,fut lapidé en public,& mis à mort,comme mef-chanr, luy qui cftoit homme véritable, & fort parfait enfon fçauoir. ^ue les Pf^liins^feufles â* Afrique ^ rendent les ferventsmorts leur haletne. C H A p. 75. Syllinsfont peuples en Afrique,qui ( aindque recite Plme au feptiefme liure ) rendctles ferpens tous alTopiZjôc comme mortspar leur haleine. Si aucun eft piqué d


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