Manuel de médecine vétérinaire à l'usage des cultivateurs . u nymphomanes sont les plusmauvaises de toutes. Elles rendent peu et jettentle désordre dans le troupeau. Il importe que la laitière soit saine. On reconnaitle bon état de santé au mufle frais et humide laissantsuinter en abondance des gouttelettes transpaientes,à la coloration rosée des muqueuses apparentes. Lepoil est lisse, brillant, onctueux. La colonne verté-brale fléchit modérément au pincement. La respiration régulière est lente—15 à 18 mouve-ments respiratoires à la minute ; — aucun jetage ne — 96 — sécoule par les narines. La
Manuel de médecine vétérinaire à l'usage des cultivateurs . u nymphomanes sont les plusmauvaises de toutes. Elles rendent peu et jettentle désordre dans le troupeau. Il importe que la laitière soit saine. On reconnaitle bon état de santé au mufle frais et humide laissantsuinter en abondance des gouttelettes transpaientes,à la coloration rosée des muqueuses apparentes. Lepoil est lisse, brillant, onctueux. La colonne verté-brale fléchit modérément au pincement. La respiration régulière est lente—15 à 18 mouve-ments respiratoires à la minute ; — aucun jetage ne — 96 — sécoule par les narines. La démarche est facii< ,légère. La mamelle est bien homogène dans toutesses pariies. Comment reconnaître une bonne beurrière Si les papilles, que lon trouve à la face internedes joues dune vache, sont grosses, larges et plates,la bête est bonne beurrière ; ces papilles sont-ellesseulement rondes, les qualités beurrières sont ordi-naires ; au contraire, la vache est mauvaise beurrièresi les papilles sont pointues. — 97. LE COCHON e „..,« MALADItS CONTAGIEUSES DU COCHON CATARRHE CONTAGIEUX Le poison sintroduit par les membranes mu-queuses de lanimal. •* *• Les changements de température prédisposent àla maladie. Symptômes : Il y a fièvre intense, quelquefois ily a écoulement par le nez, le cou est tendu et lani-mal se frotte le nez ; la respiration se fait difficile- — 98 — ment. Le flanc a des mouvements saccadés, la touxest courte, plaintive. Il peut aussi y avoir vo-missements. Lon constate, parfois, constipation,mais, le plus souvent, la diarrhée arrive suivie de lamort. Si lon fait lautopsie de lanimal, on remarqueune inflammation prononcée des parties reliant lagorge au nez, et, de la gorge au poumon, on trouvesouvent des matières plusou moins compactes. La même maladie- peut aussi présenter lessymptômes différents qui suivent : peu de toux,respiration relativement facile. En ce cas, il y atoujours, au débu
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