. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . ien aise que sonmari apprit à conuoitre les femmes»Je vous reponds du contraire, repon- DS N \ v A R r> C. TOC) dit Emarsuite. Elle eu fut très-fâchéeparce quelle laimoit. Jaimerois au-tant, dit SafiVedant, celle qui rioitquand son mari baisoit sa , dit Emarsuite, vous nousen ferez le conte. Il est court , ditSaftVedant, mais vous ne laisserez pasden rire ; ce qui vaut mieux que lalongueur. VI. io MO CONTES DE LA HEINE LIVe CONTE. Dune demoiselle qui rioit de voir sort-m


. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . ien aise que sonmari apprit à conuoitre les femmes»Je vous reponds du contraire, repon- DS N \ v A R r> C. TOC) dit Emarsuite. Elle eu fut très-fâchéeparce quelle laimoit. Jaimerois au-tant, dit SafiVedant, celle qui rioitquand son mari baisoit sa , dit Emarsuite, vous nousen ferez le conte. Il est court , ditSaftVedant, mais vous ne laisserez pasden rire ; ce qui vaut mieux que lalongueur. VI. io MO CONTES DE LA HEINE LIVe CONTE. Dune demoiselle qui rioit de voir sort-mari baisant sa servante, et qui dt 3quand on lui ^en demanda la cause ,-quelle rioit de son ombre. Ilj avoit entre les Monls-Pvreneeset les Alpes, un gentilhomme nom-me Thogas , qui avoit femme et en-fans , une fort belle maison, et tantde biens et de plaisir , quil avoittout sujet dêtre content. Tant dà—gremens etoient seulement traversespar une si violente douleur de tète,que les medecins lui conseillèrent dene plus coucher avec sa femme ; à quoielle conseulit très-volontiers, parce H. rreadcnberq T, Taurdan. <\tt/r DE NA V A RRI. TTÏ quelle aimoit preferablement à touteschoses , la santé et la vie de son fit mettre son lit à lautre coinde la chambre vis-à-vis de celui deion mari, et en ligne si droite, queni lun ni lautre nauroit su mettrela tète dehors sans se voir. Cettedemoiselle avoit deux mari et la femme etant couches ,lisoient souvent des livres de recrea-îion. Les servantes tenoient la chan-delle , la jeune au mari, et lautreà la femme. Le gentilhomme trou-vant sa servante plus jeune et plusbelle cpie sa femme , prenoit tant deplaisir à la considerer, quil disconti-nuoit sa lecture pour lentretenir. Safemme entendoit tout cela , et ne-toit pas fàchee que ses valets et sesservantes divertissent son mari, per-suadee quil naimoit quelle soir, après avoir lu plus long- 112 CONTES DE LA fU : 1 I\ F. temps quà l


Size: 1229px × 2034px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1800, bookidcontesetnouv, bookyear1807