. Florence. pat italien, de grande allure, impuissantpour les grandes choses et qui sent peser sur sa tête la lourde main delétranger. Goûtez longuement la dignité élégante de Julien de Médicis,gonfalonier de la sainte i^glise, « sorte dapothéose, écrit M. Guillaume,idéal de Michel-Ange arrivé à sa perfection, vérité historique transfigurée])arle plus grand art ». {Lœuvrc cl la vie de Gabelle cle\ Ih-aiix- Arls, 1876.) Interprétez, enfin,je vous en prie, selon votregoût, même votre fantaisie per-sonnelle, le sens des quatrefigures allégoriques, à demicouchées, le dos appuyé auxextrémités


. Florence. pat italien, de grande allure, impuissantpour les grandes choses et qui sent peser sur sa tête la lourde main delétranger. Goûtez longuement la dignité élégante de Julien de Médicis,gonfalonier de la sainte i^glise, « sorte dapothéose, écrit M. Guillaume,idéal de Michel-Ange arrivé à sa perfection, vérité historique transfigurée])arle plus grand art ». {Lœuvrc cl la vie de Gabelle cle\ Ih-aiix- Arls, 1876.) Interprétez, enfin,je vous en prie, selon votregoût, même votre fantaisie per-sonnelle, le sens des quatrefigures allégoriques, à demicouchées, le dos appuyé auxextrémités des deux sarcopha-ges. Aurore ou Nuit, Crépusculeou jour, que nous importe?Telle dentre elles, la plusfarouche, est à peine ébauché taillait ces mar-bres aux heures les plus som-bres de Florence. Elles sont unsymbole et comme un cri derévolte, de lassitude ou de dé-sespérance. Souvenez-vous alorsMadone de Michel-Ange. Baigcllo. de ces quatre vers du sculpteur :. 11 est de dormir et plus encore dêtre de pierre,Tant que durent le désastre et la honte,Ne pas voir, ne pas entendre est pour moi im bonheur;Ne méveille donc pas, de grâce, parle bas! Cet artiste, auquel on pouvait décerner le surnom de son patronJules II, lerribile^ passait, aux yeux de ses rivaux, pour un personnagealtier, dhumeur sombre, dun commerce difficile. Un jour, rencontrantau Vatican Raphaël entouré dune cour de disciples et dadmirateurs. — Tu marches accompagné comme un prince, dit-il dun ton peut-être bourru. — Et toi, répliqua le doux peintre des Saintes Familles, seul commele bourreau ! La vérité est que Michel-Ange fut un solitaire, perdu dans ses regrets MICHEL-AXGE ET BENVEXLTO CELLIXI 17 et ses rêves, hanté par la pensée de la perfection, indifférent à la é aux souvenirs du passé, avec peu despoir en lavenir. En 1546,il visita en compagnie de Vasari, le Titien au Vatican. Le maître deVenise présenta Tune de ses Da


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