. Histoire d'un casse-noisette . A PRINCESSE PIRLIPATE. 137 Drossclniayer da-ilrc parant que Ghrislo^ilie-Zacha-rias Drosselmayer, sou frère, lequel était un despremiers marchands de jouets denfants de Nurem-berg, ce fut chez lui quil descendit. Ghristophe-Zacharias Drosselmayer eut une grandejoie de revoir ce pauvre Clirislian quil croyait , il navait pasvoulu le reconnaître, àcause de son frontchauve et de son em-plâtre sur lœil; mais lemécanicien lui montrasa fameuse redingotejaune, qui, toute déchi-rée quelle était, avait en-core conservé en certainsendroits quelque tracede sa c
. Histoire d'un casse-noisette . A PRINCESSE PIRLIPATE. 137 Drossclniayer da-ilrc parant que Ghrislo^ilie-Zacha-rias Drosselmayer, sou frère, lequel était un despremiers marchands de jouets denfants de Nurem-berg, ce fut chez lui quil descendit. Ghristophe-Zacharias Drosselmayer eut une grandejoie de revoir ce pauvre Clirislian quil croyait , il navait pasvoulu le reconnaître, àcause de son frontchauve et de son em-plâtre sur lœil; mais lemécanicien lui montrasa fameuse redingotejaune, qui, toute déchi-rée quelle était, avait en-core conservé en certainsendroits quelque tracede sa couleur primitive,et, à lappui de cette pre-mière preuve, il lui citatant de circonstances secrètes, qui ne pouvaient êtreconnues que de Zacharias et de lui, que le mar-chand de joujoux fut bien forcé de se rendre à lévi-dence. Alors, il lui demanda quelle cause lavait éloignési longtemps de sa ville natale, et dans quel pays ilavait laissé ses cheveux, son œil, et les morceauxqui manquaient à sa 138 HISTOIRE dun CASSE-NOISETTE. Christian-Élias Drosselmayer navait aucun motifde faire un secret à son frère des événements quilui élaient arrivés. Il commença donc par lui pré-senter son compagnon dinfortune; puis, cette for-malité dusage accomplie, il lui raconta tous sesmalheurs, depuis A jusquà Z, et termina en disantquil navait que quelques heures à passer avec sonfrère, attendu que, nayant pas pu trouver la noi-sette Krakatuk, il allait entrer le lendemain dansune prison éternelle. Pendant tout ce récit de son frère, Christophe-Zacharias avait plus dune fois secoué les doigts,tourné sur un pied et fait claquer sa langue. Danstoute aulre circonstance, le mécanicien lui eût sansdoute demandé ce que signifiaient ces signes; maisil était si préoccupé, quil ne vit rien, et que ce nefut que lorsque son frère fit deux fois hum! hum!et trois fois oh! oh! oh! quil lui demanda ce quesignifiaient ces exclamations. « Cela signifie
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