. Les Oeuvres morales et meslees . mbien quencore à vne plante vncforte de terre luy eftplus fortable&: plus conue-nable quVne autre, comme celle où elle iè nour-rift & germe mieux : mais au contraire^il ny a lieuqui ofte à lhomme ia felicité,non plus que la ver-tu de force & de prudence. Car Anaxagorasenprifon mefme compofoit & efcriuoit ià quadratu-re du cercle:& Socrates en auallant lepoifon dontil mourut philofophoit, c eft à dire, excrçoit Teftu-de de Sapience, & exhortoit fcs familiers à y eftu-dierjefquels admirôient ia coftance : là où au con-traire Phaëton & Icarus, qui, comme les poé
. Les Oeuvres morales et meslees . mbien quencore à vne plante vncforte de terre luy eftplus fortable&: plus conue-nable quVne autre, comme celle où elle iè nour-rift & germe mieux : mais au contraire^il ny a lieuqui ofte à lhomme ia felicité,non plus que la ver-tu de force & de prudence. Car Anaxagorasenprifon mefme compofoit & efcriuoit ià quadratu-re du cercle:& Socrates en auallant lepoifon dontil mourut philofophoit, c eft à dire, excrçoit Teftu-de de Sapience, & exhortoit fcs familiers à y eftu-dierjefquels admirôient ia coftance : là où au con-traire Phaëton & Icarus, qui, comme les poéteSdifent, montèrent au ciel, par leur folie & impru-dence>tombcrent en de treigriefues calamitez. t^ IL NE FAVT POINT EMPRVNTER AV S V R E. L A ? ô ? en fcs loix ne per-met point que Ion puiilcaller prendre de Teau chezfon voiiîn, que première-met on nait fouillé Se crcu-fc dedans fon fond iufques ^^^^ fonde &cfproW,que lelieu ncjngendrc point deau, pource que fArgilc Tt. QV; î L NE FAVT POINT OU terre à potier citant de fa nature graÎTe/oIide & »forte^retient rhiimidité quelle reçoit5& ne la laiC-ie pas cicouler ?? percer, & faut quil ibit loifiblede prendre de Teau chez Tautruy 5 quand il ? y aordre ny moienden pouuoirtrouuer fur le iîen,pource quil fautquelaloyprouuoyeàla neceiîîte, non*quelle fauoriicàlalafchecé. Maisilfau-droit quil y euil aullî vnc ordonnance touchantiargentjqu il ne fuft loiiîbleden emprunter à vfu-re^ny daller fouiller aux bourics^comme auxpuitsou fonteines d autruy, que premiercmét on neuftchez foy cherché & fondé tous les moicns den re- ?couurer^&par manière de dire^recueilli & amaiTctous les eigouts & toutes les iburces^pour eilayer fiIon en pourroit tirer ce qui nous feroit vtilc & ne-celîaire : mais au côtraire pluiîeurs y en a qui pourfournir à leurs folles deipen fes^à leurs délices & iu-perfluitez^ne fe ieruent pas de ce quils ontjains enprénent deTautruy
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