. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 333 Iules beaucoup plus petites. En dehors de cette assise, on en trouve deux ou trois autres, dont les éléments, beaucoup plus petits que ceux de la précédente, ont aussi leurs parois seléri- fiées, mais toutes également épaissies. Ces éléments sont al- longés dans le sens radial, surtout ceux qui sont les plus internes. Enfin, le plan de symétrie du bois coupe deux faces opposées du cylindre central en leur milieu. Comme je l'ai dit à propos de l'A. Capillus Veneris, cette forme hexagonale du cylindre centra
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 333 Iules beaucoup plus petites. En dehors de cette assise, on en trouve deux ou trois autres, dont les éléments, beaucoup plus petits que ceux de la précédente, ont aussi leurs parois seléri- fiées, mais toutes également épaissies. Ces éléments sont al- longés dans le sens radial, surtout ceux qui sont les plus internes. Enfin, le plan de symétrie du bois coupe deux faces opposées du cylindre central en leur milieu. Comme je l'ai dit à propos de l'A. Capillus Veneris, cette forme hexagonale du cylindre central rappelle celle des débuts du développement, alors que ce cylindre central était constitué par six secteurs unicellulaires. Les divisions ultérieures de ces secteurs, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des cas, n'ont pas troublé la forme initiale. C'est là un caractère d'infériorité. Le pétiole de l'A. cuneatum possède à sa base deux faisceaux, dont le bois a une forme rappelant un peu celle d'un « hip- pocampe », surtoutdans sa partie inférieure ; la région centrale de ce bois comprend deux ou trois épaisseurs de vaisseaux. Son extrémité supérieure est un peu moins large et se termine en se recourbant très légèrement vers l'in- térieur. Quant à l'autre extrémité, elle ne s'appuie pas à l'origine sur toute l'épaisseur de la région centrale, mais seulement sur la partie externe de cette épaisseur ; elle se recourbe du côté in- terne davantage que l'extrémité supé- rieure (tîg. 36). Les deux parties ligneuses des fais- ceaux se réunissent, à un certain niveau, par leurs extrémités inférieures, de façon à figurer une sorte de pince. Les deux branches latérales de cette pince sont reliées par une plaque transversale assez large band ») ; l'extrémité inférieure de chacune de ces branches est moins épaisse que sa partie centrale, comme cela a lieu dans les deux faisceaux initiaux ; quant à son extrémi
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