. Gazette des beaux-arts . mourut lannée suivante en juillet? Ce nestguère probable. Claude Audran entrerait plus aisément en ligne, puisquilnest mort quen 173/i. La question ne peut être résolue que par un docu-ment écrit, mais ce nest point à Chantilly quil faut le chercher, les archi-ves du château pour tout le xvrH siècle ayant été détruites à la Révolu-tion. Quoi quil en soit, de Watteau ou dun de ses imitateurs, lœuvreest exquise et demeure un des s])éciinens les plus charmants de cettedécoration franniise, ]iittoresque et ingénieuse, parlant à res|)riten mêmeteni[)squaux yeux, si bien l
. Gazette des beaux-arts . mourut lannée suivante en juillet? Ce nestguère probable. Claude Audran entrerait plus aisément en ligne, puisquilnest mort quen 173/i. La question ne peut être résolue que par un docu-ment écrit, mais ce nest point à Chantilly quil faut le chercher, les archi-ves du château pour tout le xvrH siècle ayant été détruites à la Révolu-tion. Quoi quil en soit, de Watteau ou dun de ses imitateurs, lœuvreest exquise et demeure un des s])éciinens les plus charmants de cettedécoration franniise, ]iittoresque et ingénieuse, parlant à res|)riten mêmeteni[)squaux yeux, si bien laite piiui- arciiinpiigncr le badinage léger dunentretien galant ou les aimables caprices diuie coiiversalion lonjoiirs en-jouée ^ 1. M. liiliiinnd do Goiicourt, dans son ;((«/o//»r, ;i hrilliiiiiiiinil dicril. les pein-tures do Chantilly. Ce connaisseur cmdrite no partage pas nos doutes, nous (lovons iodire. Il croit roeonnuitre en plus dun endroit non seulement linvonlion de Wiilleau, z^^.^.. fi ? LES PLAISIRS DES CHAMPS, PANNEAU DÉCORATIF (Cabinet de la « Petite Singerie » aa château de Chantilly.) 206 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Le Salon de la Grande Singerie, salon de repos et détnde, pourraitêtre aussi bien appelé le Salon de la Grande ehinoiserie, ou tout aumoins de la Singerie ehinoise. Singes et Chinois, Chinoises etguenons alternent dans les panneaux, jouant tour à tour le rôle demaîtres et desclaves, de protagonistes et de comparses, singeant etchinoisant les manières, les occupations, les gestes des seigneurs etdames de la cour de France. Le lien qui relie tous ces motifs estdailleurs assez vague. Lartiste sest gaiement abandonné à son ca-price dans linvention des scènes et des détails, ne conservant, dans ladisposition de chaque morceau, que la symétrie nécessaire à léquihbredécoratif. Sur les lambris, la scène principale occupe toujours le centre ;au-dessous et au-dessus, saccrochent des trophées ou groupes dacces-soi
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