. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . de celuy qui poulfe ou ti-re vne charette ou bateau. Les orages fi violents qui defracinét les arbres,6k poul-fent les nefs fi impetueufement,6k touts autres vents, ont leurs mouuements telsquon pourroir dire de celuy quon fait fortirde la bouche,ou dvne leur répugnance eft en lsr, non pas en la terre : car telles fois eftants enplaine câpagne de mer, auôs veu les borafques des vents fouffler tout à vn coupfeulement en lendroict ou eftios:(car tou
. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . de celuy qui poulfe ou ti-re vne charette ou bateau. Les orages fi violents qui defracinét les arbres,6k poul-fent les nefs fi impetueufement,6k touts autres vents, ont leurs mouuements telsquon pourroir dire de celuy quon fait fortirde la bouche,ou dvne leur répugnance eft en lsr, non pas en la terre : car telles fois eftants enplaine câpagne de mer, auôs veu les borafques des vents fouffler tout à vn coupfeulement en lendroict ou eftios:(car tout autour de nous, voyôs la mer calme:)defquels lvn nous laiffant tout à vn coup,en auions tantoft vn autre tout côtrai-re & fi fort impétueux quil fembloit quil deuft tout rompre. Lon ne peut direque ce foit exalation de terre,veu que cela vient de lsr. Lon voit ce mefme enterre ferme, que quelque ventfera violent en vn endroict,6kàvn quart de lieuede lâ,il ny en à donc attribuer ce mouuemét du voler desoyfeaux,pour la plus part à la forme pcnferoit en vn mouuemét cir-culaire. DES OYSEAVX, PAR P. BELON. 47 culaire ou fpherique tel quon dit eftre es deux, quen fe faifant également, il fuftperpétuel fans aucun par noftre religion, ne pouuons concédéele mouuement des cieux eftre perpétuel, ioinâ: que les Egyptiens, Afsiriens, &Gymnofophiftes nous ont affeuré, quil fault quelques fois que le ciel fe les doit croire en cecy,car leur fcience eft fi afieuree & vraye,que par lobferuation quils ontfai&e du chemin de toutes eftoiles,planettes,comettes,foleil,& lu-ne,ils ont compté parinfallibles règles dArithmétique, combien le foleil, lune,eftoiles ou recule ou approche lvnede lautre iufques à la moindre partie dvndegré,depuis plufieurs mil ans en ça. Pourquoy donc nauouërôs nous quils puiffent calculer, combien de téps fault que le foleil,Iune,eftoiles, & fignes celeftes facent de chemin auant veni
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