Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . Pour Allah? Laissez-moi tranquille. Je suis fou. Je mévade à jamais de la science ingrate. Il est temps que, rentrant dans le vrai, je me gratte Léchiné aux bons cailloux du vieux globe éternel. Je vois le bout vivant du funèbre tunnel, Et jy cours. Japerçois, à travers les fumées, Là-bas, ô Kant, un pré plein dherbes embaumées, Tout brillant de lécrin de laube répandu, De la sauge, du thym par labeille mordu. Des pois, tous les parfums que le printemps préfère. Où ce que la sagesse aurait de mieux à faire Serait de se vautrer les qu


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . Pour Allah? Laissez-moi tranquille. Je suis fou. Je mévade à jamais de la science ingrate. Il est temps que, rentrant dans le vrai, je me gratte Léchiné aux bons cailloux du vieux globe éternel. Je vois le bout vivant du funèbre tunnel, Et jy cours. Japerçois, à travers les fumées, Là-bas, ô Kant, un pré plein dherbes embaumées, Tout brillant de lécrin de laube répandu, De la sauge, du thym par labeille mordu. Des pois, tous les parfums que le printemps préfère. Où ce que la sagesse aurait de mieux à faire Serait de se vautrer les quatre fers en lair. Or, étant libre enfin, et ne voyant, mon cher, Ici, pas dautre ânier que toi le philosophe. Pouvant finir mon chant de bête brute en strophe. Je men vais, comme Jean au désert sen alla. Et je retourne heureux, rapide, et plantant là Lhypothèse béate et le calcul morose. Et les bibles en vers et les traités en prose, Locke et Job, les missels ainsi que les phédons. De lidéal aux fleurs, du réel aux *• TRISTESSE DU PHILOSOPHE Et lâne dispaiut, et Kant resta lugubre. —? Oui! dit-il, la science est encore insalubre; Lesprit marche, baissant la tête et parlant bas ; Et cette surdité de la bête nest pas Si stupide en effet que dabord elle semble. Puisquaux mains du savoir le flambeau sacré tremble, La protestation est juste. 380 LANE. Jusquau jourOù la science aura pour but limmense amour,Où partout lhomme, aidant la nature de la lumière et fera de la vie,Où les peuples verront les puissants écrivains,Les songeurs, les penseurs, les poètes divins,Tous les saints instructeurs, toutes les fières âmesfPasser devant leurs yeux comme des vols de flammes :Où lon verra, devant le grand, le pur, le beau, Fuir le dernier despote ^et le dernier fléau ; Jusquau jour de vertu, lie candeur, despérance, Où létude pourra sappeler délivrance. Où les livres plus clairs rljefléteront les cieux, Où to


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