Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . pour constater, parlissue de lurine, le moment précis auquelon arrive dans la vessie. Wathely, au commencement de ce siècle,imagina de substituer la potasse caustiqueau nitrate dargent. Il plaçait un petit mor-ceau de potasse dans un pertuis ménagé àquelque distance du bec dune bougie em-plastique ; la potasse fixée par l
Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . pour constater, parlissue de lurine, le moment précis auquelon arrive dans la vessie. Wathely, au commencement de ce siècle,imagina de substituer la potasse caustiqueau nitrate dargent. Il plaçait un petit mor-ceau de potasse dans un pertuis ménagé àquelque distance du bec dune bougie em-plastique ; la potasse fixée par la cire de labougie, comprimée avec soin, était recou-verte dun peu daxonge suffisant pour pro-téger les parois du canal pendant le passagerapide de la bougie. Le danger de ce procédé est de la der-nière évidence ; il est impossible de limiterlaction de la potasse ; celle-ci peut doncengendrer les plus grands désordres à linsude lopérateur. Hâtons-nous cependant da-jouter que si le procédé est vicieux, lidéeest féconde. La cautérisation par le nitratedargent a lincontestable avantage de rendre rapidement au canal son calibre normal; si elle est rejetée, cest parce que la cicatrice quelle produit est composée déléments essentiellement rétrac-. FlG. 1416. — Porte-caustiqueuréthral de Demarquay. RÉTRÉCISSEMENTS DE LURÈTHRE. 737 tiles; mais ies cicatrices qui résultent de laction des alcalis, de la po-tasse en particulier, ont la propriété de rester souples et de navoir aucunetendance à la rétraction. Partant de cette idée quil avait émise, le premierje crois, Aug. Tripier (1) a appliqué lélectrolyse au traitement des rétré-cissements de lurèthre, en se fondant sur ce fait, que les alcalis nais-sants fournis par les tissus se réunissent autour de lélectrode négatif, etque, par conséquent, la cicatrice développée en ce point est toujours molle. Wertheimber et Leroy dÉtiolles (2) avaient tenté, il est vrai, la curedes rétr
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