Œuvres illustrées de George Sand . )Un cortéye rustique, la musique en l(le, traverse lejardin et se dirige vers le château. Des jeunesfilles vCtues de blanc et roilées, postulantes ro-sières, marchent en ttle arec leurs inérex. Despaysans portant des bouquets ferment la marcheen criant :Vive monsieur le comte! vive mailanie la comtesse! ACTE DEUXIEME. ln rirlic npparicmcnl ;i Pnris, ;i lIiillol Roiiisol. — Ln salon donnaiil surun janlin de pljiîi-|iioil. SCÈNE PREMIÈRE. L.\ MARQUISH, JULIE, en grande toilette de baltoutes deux. LA JIAHOUISE. Ah! ma fille, vous voilà mise comme un ange et bell


Œuvres illustrées de George Sand . )Un cortéye rustique, la musique en l(le, traverse lejardin et se dirige vers le château. Des jeunesfilles vCtues de blanc et roilées, postulantes ro-sières, marchent en ttle arec leurs inérex. Despaysans portant des bouquets ferment la marcheen criant :Vive monsieur le comte! vive mailanie la comtesse! ACTE DEUXIEME. ln rirlic npparicmcnl ;i Pnris, ;i lIiillol Roiiisol. — Ln salon donnaiil surun janlin de pljiîi-|iioil. SCÈNE PREMIÈRE. L.\ MARQUISH, JULIE, en grande toilette de baltoutes deux. LA JIAHOUISE. Ah! ma fille, vous voilà mise comme un ange et belleà ravir. Croyez-vous, maman? 11 fallait bien faire un peu îletoilette. Le bal de notre vieux ami sera , dit-on , dungrand luxe. LA MAnOUISE. Ce pauvre duc, il fait des folies pour vous, ma chère !Savez-vous que ce nest pas bien de tourner la tète à unhomme de cet âge-là? Il peut en mourir. JULIE. Allons donc, maman, vous raillez; vous savez bien quece nest pas de moi quil est amoureux. LES rf 2eLAHLt_ AU ! quelle surprise . mon eiifaut. (Page 18.) LA MARQDtSE. De moi, peut-être? Il y a longtemps que je ne faisplus de passion, mon enfant, pas même celle-là. Mais ,puisque tu me [jersillus, je veux te tourmenter un peuà mon tour. Depuis quelque temps tu vas si souvent danscertaines maisons, et Si rarement dans les autres, quily a, ce me semble, quelque chose là-dessous. GeorgeFreeman ne vous est pas indifférent, Julie ! JULIE. Cet homme-là? quel original! LA MARQUISE. Cest ce que disent toutes les femmes, et toutes enraffolent. JULIE. Vous croyez? LA .MARQUISE. Oh! je my connais. JULIE. II est certain quon lui fait mille agaceries. Qua donccet Américain de si séduisant? LA MARQUISE. De beaux yeux, de belles paroles, des façons fort étranges, et, par-dessus tout, la réputation dêtre invul-nérable aux traits de lamour. JULIE. Quelle prétention ! je ne crois guère à cette vertu-là. LA MARQUISE. Il me semble, en


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