Revue de l'art chrétien . quelques exemples. 122 Belluc lie V^xt cbvcticu. surprenant que, de prè-, la peinture montrât sipeu de traces dune exécution superficielle ou né-gligée. Les figures sont au nombre de plus de 70,toutes de grandeur naturelle, sans compter legroupe central ; la figure assise de Dieu le Pèrea plus de quatre mètres de hauteur; la largeurde ce groupe est de 3™.50, tandis que la voûte aun diamètre de , ce qui fait comprendrelimportance des proportions de cette œuvre ma-gistrale. Comme composition elle suit, comme nousavons remarqué plus haut, les traditions desmeilleure
Revue de l'art chrétien . quelques exemples. 122 Belluc lie V^xt cbvcticu. surprenant que, de prè-, la peinture montrât sipeu de traces dune exécution superficielle ou né-gligée. Les figures sont au nombre de plus de 70,toutes de grandeur naturelle, sans compter legroupe central ; la figure assise de Dieu le Pèrea plus de quatre mètres de hauteur; la largeurde ce groupe est de 3™.50, tandis que la voûte aun diamètre de , ce qui fait comprendrelimportance des proportions de cette œuvre ma-gistrale. Comme composition elle suit, comme nousavons remarqué plus haut, les traditions desmeilleures conceptions de cette scène. Dieu le Père, majestueuse figure avec les che-veux longs et la barbe blanche, trône au centrede la voûte, les bras étendus, bénissant le Christet sa Mère, assis tous les devant lui. Le Sau-veur couronne la Vierge avec les deux mains ;entre eux plane la colombe. La Madone est unedes plus charmantes et altrajantes conceptionsque nous connaissons dans tous les exemples. Le Couronnement de la sainte Vierge, par Ambrogio I^.ergognone. Église de S. : (Photogr. .\. Kerrario, à Milan.) lu, [t ; ùt^taii du i;t-up- central. de ce sujet ; comme fond le peintre a introduitdinnombrables têtes de Séraphins ; autour dugroupe principal on distingue deux cercles deSéraphins et de Cliérubins, ailés et sans corps,formant une auréole autour de la sainte Trinité.Pour les autres chœurs des anges le peintrene semble pas suivre lordre traditionnel : il sef-force plutôt de représenter la chevalerie des cieuxde la manière la [)lus attrayante, disposant lim-mense surface le mieux possible, afin déchapperaux reproches que pouvait lui attirer une com-position monotone on surchargée. Quoique les anges ont tous lempreinte trèsdistinctive de Bergognone et portent un carac-tère général, ils montrent une variété dexpres-sion et de gestes siuprenante. Il semble que lonne pourrait supprimer un seul de ces êtrescélestes q
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