. L'ombrelle--le gant--le manchon; . ai-sait, paraît-il, de ces Gants en canepin si minces que la pairepouvait être enclose sans peine en une coquille de noix. Le Gant de cerf ou de buffle était spécial aux fauconniers :il couvrait leur main droite jusquà la moitié du bras, laprotégeant ainsi complètement contre les griffes, ou plutôtles serres, de loiseau : faucon, gerfaut ou épervier, quand ilvenait se poser sur leur poing. Lâchasse au faucon existait encore sous LouisXIII, maisce nétait plus la grande et belle époque de ce sport artis-tique si profondément intéressant. — Dans une de seslége


. L'ombrelle--le gant--le manchon; . ai-sait, paraît-il, de ces Gants en canepin si minces que la pairepouvait être enclose sans peine en une coquille de noix. Le Gant de cerf ou de buffle était spécial aux fauconniers :il couvrait leur main droite jusquà la moitié du bras, laprotégeant ainsi complètement contre les griffes, ou plutôtles serres, de loiseau : faucon, gerfaut ou épervier, quand ilvenait se poser sur leur poing. Lâchasse au faucon existait encore sous LouisXIII, maisce nétait plus la grande et belle époque de ce sport artis-tique si profondément intéressant. — Dans une de seslégendes anciennes, André le Chapelain, sur lequel Stafit une courte notice biographique, parl^dun épervier quil fallait conquérir,pour cela, le Gant magique était né^cessaire. — Ce Gant ne pouvajjsobtenir quen triomphant erchamp clos des deux plusformidables champions deyla chrétienté. — Il étaitsuspendu à une colonnedor et gardé très soigneu-sement. Mais quand le che-valier eut conquLs_ par sonadressa*. — 85 —le Gant, il vit sitôt sabattre sur son poing le bel éperviertant convoité. Jusquau siècle de Louis XIV, le Gant de peau étaitplutôt destiné à lusage des hommes, et ce fut seulementsous ce prince que les Gants remontant vers le haut du braset les Mitaines longues en filet de soie, pour faire valoir lesmains de femmes, furent généralement adoptés par elles. Les Gants à loccasion, à la Cadenet, à la Phyllis, à lafrangipane, à la Néroli, les Gants du dernier fendu, queportèrent un moment les précieuses, cessèrent dêtre demode vers 1680. Lusage dont parle Tallemant, de présenteraux dames, après la collation, des bassins de Gants dEspagnene fit que saccentuer en passant de la cour à la ville. Dangeau, dans ses Mémoires, a écrit un chapitre surlEstiqicette des Gants et le Cérémonial des Mitaines. Jevous y renvoie sans façon. Sous Louis XV, dans ce xviii= siècle si rera- Ppji de frou-frous soyeux, si enchanteur l^.Sr


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