Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . de la place et, encouragés par leur nombre,la puissance de leurs machines, leurs armes, la faiblesse desdéfenseurs, ils sacharnèrent contre cette bicoque, lançant despierres énormes avec les mangonneaux, essayant débranler lesmurailles par le choc des béliers, et criblant de traits darbalètesles défenseurs dont plusieurs furent tués ou blessés. Néanmoins,quoique la petite garnison ne se composât que des serviteurs deschanoines, une poignée dhommes, elle tint bravement derrièreces fortification
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . de la place et, encouragés par leur nombre,la puissance de leurs machines, leurs armes, la faiblesse desdéfenseurs, ils sacharnèrent contre cette bicoque, lançant despierres énormes avec les mangonneaux, essayant débranler lesmurailles par le choc des béliers, et criblant de traits darbalètesles défenseurs dont plusieurs furent tués ou blessés. Néanmoins,quoique la petite garnison ne se composât que des serviteurs deschanoines, une poignée dhommes, elle tint bravement derrièreces fortifications improvisées et repoussa toutes les attaques quise renouvelèrent depuis le matin jusquà la nuit. Les Lyonnaisbattus se retirèrent au Gourçuillon dans lancienne recluserie de Hist. de Lyon, II. 54 420 HISTOIRE DE LYON Sainte-Madeleine, située un peu au dessus de la moulée desEpies, aujourdhui le couvent du Verbe Incarné, et quils avaientfortifiée pour leur servir de quartier général. Le lendemain, qui était un dimanche, pour se venger de leur échec de la veille, ils se. jetèrent sur le cloître deSaint-Jean que, dans leurprécipitation à attaquerSaint-Just, ils avaient né-gligé de prendre. Il avaitété laissé sans défense ;seul, un capitaine, appar-tenant à la justice de lar-chevêque, était resté dansléglise pour quelle ne fûtpas envahie et dévasté assaillants neurentpas de peine à forcer lesportes qui nétaient pasdéfendues. Us pénétrèrentet se livrèrent à un pillage effréné, emportant tout ce quils pou-vaient enlever, jusquaux portes et aux fenêtres des habitationset même les battants des cloches de Saint-Jean, qui furent celte bagarre le capitaine fut blessé mortellement duncoup dépée. Cependant le sénéchal ne sétait pas contenté de favoriser lesbourgeois en leur prêtant lappui de son autorité, il leur chercha unsecours plus efficace en amenant son frère à leur aide. Humbertde la Tour arriva bi
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