Élémens d'histoire générale . r un fyftéme dindépendance. Ce qui Pour que îes états généraux produi-ma-qjoitaux f^ffent le bien permanent quon pou- <uis gène- . r ^ * -i • r ;ajx. voit en efperer, ils auroient eu be- foin de règles , de principes, dedroits établis, dharmonie entre lesordres malgré leurs rivalités, enfindun efprit national qui dirigeât tout VI. ÉPOQUE. 271 à Tutilité publique. Mais la Franceétoit trop étendue , Iqs Françoistrop peu éclairés, trop vifs, les in-térêts de la monarchie trop compli-qués, pour quon vît naître un planqui fuppofe tant de combinaifons &de ùigcnb. Sil


Élémens d'histoire générale . r un fyftéme dindépendance. Ce qui Pour que îes états généraux produi-ma-qjoitaux f^ffent le bien permanent quon pou- <uis gène- . r ^ * -i • r ;ajx. voit en efperer, ils auroient eu be- foin de règles , de principes, dedroits établis, dharmonie entre lesordres malgré leurs rivalités, enfindun efprit national qui dirigeât tout VI. ÉPOQUE. 271 à Tutilité publique. Mais la Franceétoit trop étendue , Iqs Françoistrop peu éclairés, trop vifs, les in-térêts de la monarchie trop compli-qués, pour quon vît naître un planqui fuppofe tant de combinaifons &de ùigcnb. Sil faut juger des mœurs de la Jlf/snc^^danation par celles de la cour, voici roi, accufcesun fait qui en donne une idée af- ^^^^^^^^freufe. Avant la mort de Philippe leBel, les de fes trois hls fu-rent accufées dadultère. On étranglalune en prifon; une autre échappaau fupplice, en difant que (on ma-riage étoit nul pour caufe de pa-renté ; la troifième fe réconcilia avecfon M Iv ^7^ Histoire MODEkNE. CHAPITRE V. Règnes de Louis X & de Philippe Ven France, — Edouard II, roid^Angleterre , détrôné par fafemme & par fon fils, ,3 1^. JLjOurs X, furnommé Hutin, iîls Procès de aîné de Philippe le Bel, ctoit dcja Marmni fous ^^ Navarre comme héritier de tin ). la mcre, lorique la mort de Ion pcre le fit monter fur le trône de capable de gouverner, de livré;àde mauvais confeils, il commençafon règne par une injuftice. Il facri-£a le furintendant Marigni, que lahaine publique pourfuivit calom-nieufement , comme Tauteur desmaux de la nation. Des financiersItaliens ( car les François étoienttrop ignorans pour fe mêler de fi-nances) avoient fait altérer la mon-noie fous le dernier règne. On im-putoit leur pernicieux r)fl:éme à Ma-rigni. La magie entra dans Ton pro-cès y Tabfurd^ré tint lieu de preuve. VI. ÉPOQUE. ^-J^ Le comte de Valois, oncle de LouisHutin, ennemi perlonnel du minif-tre, le f


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