. L'illustration : journal universel . i, aima-ble, aimé, estimé de ses chefscomme de ses égaux et de sesinférieurs; adoré même des A-rahes, qui naccordent pas fa-cilement leur alîeclion à deschrétiens et â des Français. Alépoque où jétais à Oran , ilexerçait, js crois, les fonctionsde payeur, et il avait souventdassez fortes sommes ii distri-buer aux entrepreneurs detransport. Les Arabes lap-pelaient Simonet tout court,et souvent on les voyait er-rer par les rues ou sur lesplaces , des papiers à lamain, demandant Simonet àgrands cris. Le jour même demon arrivée, un Arabe mar-rête sur le quai


. L'illustration : journal universel . i, aima-ble, aimé, estimé de ses chefscomme de ses égaux et de sesinférieurs; adoré même des A-rahes, qui naccordent pas fa-cilement leur alîeclion à deschrétiens et â des Français. Alépoque où jétais à Oran , ilexerçait, js crois, les fonctionsde payeur, et il avait souventdassez fortes sommes ii distri-buer aux entrepreneurs detransport. Les Arabes lap-pelaient Simonet tout court,et souvent on les voyait er-rer par les rues ou sur lesplaces , des papiers à lamain, demandant Simonet àgrands cris. Le jour même demon arrivée, un Arabe mar-rête sur le quai et me présente un billet en prononçant cenom que jentendais pour la premièru foi<. Je lis le billet etje vois : » Û. Simonet payera à ce maroquin : » lelle est lor-Ihograplie que cerlaines autorités usent iiiiporicr en é par les aghas des Douairs et des Smélas à la fête deMouleî-Abd-el-Kader, M. Simonet nous y avait accompa-gnés. Il monte si bien à cheval que, de loin, je lavais piis. pour un Arabe. Comment laiirais-je reconnu ? Parti aprèsnous, il venait seulement de nous rejoindre, et, pour segarantir de la chaleur, il avait jeté un ample et léger bur-nous sur ses épaules, et il sétait coiffé dun de ces chapeauxde paille de diverses couleurs, dont le fond est aussi élevéque les bords en sont larges et dont lusage est si répanduparmi les Arabes. n Afrique. — Fanlaaîa arabf. lîiifin nous franchîmes la dernière crête, et je me trouvaitransporté, Comme par enclnntement, dans un monde en-tièrement nouveau pour moi, qui navait plus rien deuro-péen, et où hs civilisations de lantiquité et des temps mo-dernes nétaientencore parvenues à laisser aucune trace ap-parente. Devant moi, ^ mes pieds, sétalait une vaste plaine jus- quau pied dun chaînon de lAtlas, — le Tessalali, je crois,— qui fermait liiorizon. Cette plaine ne ressemblait nulle-ment à celle dOran. On ny apercevait ni arbres, ni pal-miers nains


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