Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . , maçon du temple, écoutait Salomon; Donc obéissez-moi. Faites un fier mélange Du Raphaël pudique et du grand Michel-Ange; Peignez sur la muraille Adam quEve tenta, ON CONSTRUIT UNE ÉGLISE. si Moïse au Sinaï, Jésus au Golgotha, Les Géants terrassés malgré leur haute taille, Job, et lefTarement des chevaux de bataille; Tout ce qui foudroya, tout ce qui rayonna, Festin de Balthasar et noces de Cana, Doit faire flamboyer et resplendir les fresques; Mariez larc lombard aux ogives moresques ; Que la statue alterne avec les noirs tableaux


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . , maçon du temple, écoutait Salomon; Donc obéissez-moi. Faites un fier mélange Du Raphaël pudique et du grand Michel-Ange; Peignez sur la muraille Adam quEve tenta, ON CONSTRUIT UNE ÉGLISE. si Moïse au Sinaï, Jésus au Golgotha, Les Géants terrassés malgré leur haute taille, Job, et lefTarement des chevaux de bataille; Tout ce qui foudroya, tout ce qui rayonna, Festin de Balthasar et noces de Cana, Doit faire flamboyer et resplendir les fresques; Mariez larc lombard aux ogives moresques ; Que la statue alterne avec les noirs tableaux ; Une église doit être un large espace, enclos De bons murs, préservé des vents et des tempêtes; Prêtres, emplissez-la de fleurs les jours de fêles; Tout ce qui vient du ciel, léglise le contient; Un roi qui la voudiait orner comme il convient Épuiserait Golconde et ny pourrait suffire ; Prodiguez-y lairain, le jaspe et le porphyre Que natteint pas la rouille et ne mord pas le ver. LE PAPE. Et mettez-y des lits pour les pauvres EN VOYANT UNE NOURRICE Mère, je te bénis. La noiirrice est sacrée. Après léternité la maternité crée ; Eve sajoute à Dieu pour compléter Japliet ; Et lhomme, composé dâme et de chair, est fait Du rayon de lahîme et du lait de la femme. Lineffable empyrée est une vaste trame De souffles, de beauté, de splendeur et damour. Quest-ce que la nature? Un goufl^re, un carrefour. S4 LE PAPE. Une rencontre; et tout vient pêle-mêle é que la feninie donne à lenfant, cest laurore;Il coule autant de jour dun sein que dun soleil;Dune sombre mamelle au fond du ciel vermeilLes étoiles sont lune après lautre tombées ;Les pléiades en haut, en bas les Machabées,Sont des groupes pareils ; toute clarté descendEt devient notre esprit et devient notre sang-,Et dans tous les berceaux Finlini recommence ;Et lEternel emploie à la même œuvre immense,En ce monde où lenfant sans lastre est incomplet,La goutte de lu


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