. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. S02 F. GRANDJEAN 23 Mai même à travers le corps de l'Ammonite. La paroi siphonale se serait formée dans la loge d'habitation, pendant tout le cours de l'existence et non pas seulement pendant la période de formation d'une nouvelle loge '. On sait du reste que la pro- longation de la cavité siphonale jusqu'au péricarde a été établie par Owen pour le Nautile actuel ^. 2° Organes de consolidation qui se répètent dans toutes les loges. â Ces organes sont assez variés, mais leur extrême ténuité n'a permis qu'exceptionnellemen
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. S02 F. GRANDJEAN 23 Mai même à travers le corps de l'Ammonite. La paroi siphonale se serait formée dans la loge d'habitation, pendant tout le cours de l'existence et non pas seulement pendant la période de formation d'une nouvelle loge '. On sait du reste que la pro- longation de la cavité siphonale jusqu'au péricarde a été établie par Owen pour le Nautile actuel ^. 2° Organes de consolidation qui se répètent dans toutes les loges. â Ces organes sont assez variés, mais leur extrême ténuité n'a permis qu'exceptionnellement leur bonne conserva- tion. Le plus fréquent est la membrane qui joint le siphon à la cloison vers le point oii celle-ci se recourbe en avant pour for- mer le goulot siphonal. Cette mince lame de phosphate de chaux est disposée normalement au plan de sjmétrie ; la figure 3 en repré- sente en m la section médiane chez A mm. opalinus. Je l'ai trouvée dans un grand nombre d'espèces. / FiG. 3. â Liidwigia, opalina Rein. (Asselfingen). Coupe du siphon dans le plan de symétrie au pas- sage de la se*^ cloison ; p, ligaments en phosphate liant le siphon à la paroi ventrale ; m, ligament en phosphate liant le siphon à la cloison ; a, prolongement antérieur du goulot siphonal ; w, prolonge- ment postérieur. Grossissement 72/1. et de gisements. D'autres liens, assez fréquem- ment observables, attachent le siphon à la paroi interne des loges au voisinage du plan médian. La figure 4 les représente en section transversale chez Lytoceras juren- se. Le siphon se trouve fixé au test un peu comme une conduite suspendue au plafond d'une gale- rie. Les couches les plus externes de la paroi siphonale s'échappent tangentiellement et viennent se fixer à la coquille par des rami- fications dichotomes. Dans des conditions favorables on peut voir les traces extrêmement fines de ces lamelles à la surface du moul
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