Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . ,Sur la terre ici renouvelleDautres paradis sous nos yeux. Ces parfums, ces rayons, ces gammes,Invitant doucement les cœurs,Semblent aux sympathiques âmesDes voix, des amantes, des sœurs. Donc promenant par les campagnes,INous trouverons à qui causer,Car les fleurs, coquettes compagnes,INe demandent quà deviser. PAN0RA3IA DUN BEAU PAYS (PRÉFACK PU SECOND VOLU-MEj Quil est doux de chanter sous le ciel du pays !0 brises qui passez sur nos belles campagnes,Eveillez en concert lécho de nos les sente


Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . ,Sur la terre ici renouvelleDautres paradis sous nos yeux. Ces parfums, ces rayons, ces gammes,Invitant doucement les cœurs,Semblent aux sympathiques âmesDes voix, des amantes, des sœurs. Donc promenant par les campagnes,INous trouverons à qui causer,Car les fleurs, coquettes compagnes,INe demandent quà deviser. PAN0RA3IA DUN BEAU PAYS (PRÉFACK PU SECOND VOLU-MEj Quil est doux de chanter sous le ciel du pays !0 brises qui passez sur nos belles campagnes,Eveillez en concert lécho de nos les senteurs, les murmures,les bruitsDu val ombreux et frais, de locéan qui les plaintifs roulis des forêts en pas comme vous effleuré bien souvent,Dans mes jours fugitifs comme Tonde et le vent, Les tertres, les bois et les plaines Où soufflent vos jeunes haleines,0 brises, portez donc à tous les coeurs épris Damour tendre pour le pays. Portez sur vos folâtres ailesLes fleurs et les parfums que nous avons cueillis Sur les collines ROPARTZ CHEVAUCHEE A Albéric MaKiiard. A lheure où le mystère épais des soirs commence,A travers les brouillards de la lande bretonne,Jai vu passer, dans lor fauve dun ciel dautomne,Des guerriers dautrefois la chevauchée immense. Quils étaient grands et beaux, ces preux des temps antiquesEn leurs yeux rayonnait lorgueil des fortes races ;Casqués de peau, bardés de fer, sous les cuirassesLourdes, ils redressaient leurs torses athlétiques. Et le scintillement échitant des épées Allumait lhorizon de lueurs triomphales ; Les vieux chênes courbaient leurs fronts sous les rafales, Saluant ces héros de vastes épopées. Les cerfs effarouchés fuyaient par les forières ;Lair vibrait aux appels puissants des cors le vent qui gémit dans les hauts sycomoresMêlait sa voix énorme aux fanfares guerrières. 248 LE PARNASSE BRETON CONTEMPORAIN. Ils passèrent longtemps en escadrons sans


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