. Oeuvres de J. Racine .. . us nempêcherez pas que ma gloire ofFenféeKen puniiie auflitôt la coupable penfée 5Que ma main dans mon cœur ne vous aille chercherPour y laver ma honte ôc vous en dis je? En ce moment, le dernier qui nous me fens arrêter par un plaifir je vous parle , ôc plus, trop foible que je fuis,Je cherche à prolonger le péril que je faut pourtant, il faut fe faire violence :It, fans perdre en adieux un refte de confiance,Je fuis. Souvenez-vous, Prince, deméviter,^ït méritez les pleurs que vous coûter. TRAGÉDIE. 177 XlPHARÈs. \\
. Oeuvres de J. Racine .. . us nempêcherez pas que ma gloire ofFenféeKen puniiie auflitôt la coupable penfée 5Que ma main dans mon cœur ne vous aille chercherPour y laver ma honte ôc vous en dis je? En ce moment, le dernier qui nous me fens arrêter par un plaifir je vous parle , ôc plus, trop foible que je fuis,Je cherche à prolonger le péril que je faut pourtant, il faut fe faire violence :It, fans perdre en adieux un refte de confiance,Je fuis. Souvenez-vous, Prince, deméviter,^ït méritez les pleurs que vous coûter. TRAGÉDIE. 177 XlPHARÈs. \\\ , Madame î ... Elle fuit & ne veut plus mentendre,îvialheureux Xipharès, quel parti dois-tu prendre î3n taime, on te bannit j toi-même tu vois bienijue ton propre devoir saccorde avec le par un prompt trépas abréger ton , attendons que fon fort séclaircifle jtt sil faut quun rival la raviffe à ma foi,Du moins en expirant ne la cédons quau Roi. Fin du fécond A^e». ¥ V 17? MITHRIDATE^ f| A C T E 1 I L II SCENE PREMIERE. MITHRIDATE, PHARNACE , XIPHARÈS. MiTHRIDATE. J\vvKocHnz , mes enfans. Enfin lheure eft VenueQuil faut que mon fecret éclate à votre mes nobles projets je vois tout confpirer jIl ne me refte plus quà vous les déclarer. Je fuis : ainfi le veut la fortune vous favez trop bien ihilloire de ma viePour croire que , long-tems, foigneux de me cacher,Jattende en ces déferts quon me vienne guerre a fes faveurs ain(i que fes éjà plus dune fois retournant fur mes traces,Tandis que lennemi, par ma fuite trompé ,Tenoit après fon char un vain peuple occupé jEt gravant en airain fes frêles avantages,De mes Etats conquis enchaînoit les Bofphore ma vu , par de nouveaux apprêts,Ramener la terreur du fond de les marais ?,Et, chalfant les Romains de lA/le étonnée ,Renverfer en un jour louvrage dune anné rems , dautres foins. LOrient accabléNe peut
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