. Gazette des beaux-arts . , à Dresde et à Varsovie, etson favori partagea la haine et le mépris des deux nations qui vivaientmal accouplées sous le sceptre de lélecteur-roi. Par où donc Augustemérite-t-il davoir un nom conservé dans lhistoire, et même un nom MUSEE DE CARLSRUHE. 149 glorifié? Quels services a-t-il rendus à son peuple, dont il soit juste quecelui-ci se montre encore reconnaissant? En quoi peut-il être offert pourexemple aux souverains dune autre époque et dautres contrées? Laréponse est courte et facile : Auguste aimait les arts et leurs productions;il a fondé le premier musée


. Gazette des beaux-arts . , à Dresde et à Varsovie, etson favori partagea la haine et le mépris des deux nations qui vivaientmal accouplées sous le sceptre de lélecteur-roi. Par où donc Augustemérite-t-il davoir un nom conservé dans lhistoire, et même un nom MUSEE DE CARLSRUHE. 149 glorifié? Quels services a-t-il rendus à son peuple, dont il soit juste quecelui-ci se montre encore reconnaissant? En quoi peut-il être offert pourexemple aux souverains dune autre époque et dautres contrées? Laréponse est courte et facile : Auguste aimait les arts et leurs productions;il a fondé le premier musée quait eu lEurope, musée qui a fait, qui faitet qui fera à tout jamais la gloire et le profit de sa petite capitale. Voilàpourquoi son nom ne peut plus périr, pourquoi Dresde lui reste recon-naissante, pourquoi son exemple doit être rappelé constamment à tousceux qui gouvernent les peuples. Disons donc après le Psalmiste : Etmine, reges, intelligite ; erudimini, qui judicatis terrant. LOUIS LA MÀJOLIQUE ET LA PORCELAINE DE FERRARE Le goût, la passion des con-temporains pour les arts de se-cond ordre, pour ceux-là surtoutqui, par quelque côté, se ratta-chent à lindustrie, — classe oùla céramique occupe une placedistinguée. — est un des traitsles plus marquants et les plus ensaillie de notre siècle, qui ne saitpas séparer lidée du beau decelle de lutile; qui se plaît auxentreprises nouvelles et que per-sonne navait encore essayées ;qui réhabilite et remet en hon-neur ce que les générations pas-sées avaient laissé tomber dansloubli. Quand nous voyons lesplus riches amateurs de tous lespays se disputer à lenvi les uns des autres et payer, au poids de lor, les vaseset les plats en majolique dUrbino, de Pesaro et de Faenza; quand nousvoyons explorer avec ardeur lhistoire de ces manufactures, enregistrersoigneusement les indications de pays, de fabriques, les inscriptions, lesdates, les noms des artistes; il nous faut bien adme


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