. Les bons enfants . s etpromirent de ne plus recommencer des jeux pa-reils. (( Vous aurez raison, dit Camille; cette sourisme rappelle un conte de fées que ma raconté mabonne quand jétais petite. — Raconte-nous-le, Camille, je ten prie, sé-crièrent les enfants. — Je ne demande pas mieux, mais pas à pré-sent; quand nous serons sortis de table. » SSBROUFFK, LAMALIGE ET LA SOURIS. PRÈS le dîner, les enfants allè-rent sasseoir sur rherbe, prèsde Camille, qui* leur racontalhistoire quils attendaientavec impatience. Il y avait une fois une petitefille nommée Lamalice; elleétait pauvre et orpheline;


. Les bons enfants . s etpromirent de ne plus recommencer des jeux pa-reils. (( Vous aurez raison, dit Camille; cette sourisme rappelle un conte de fées que ma raconté mabonne quand jétais petite. — Raconte-nous-le, Camille, je ten prie, sé-crièrent les enfants. — Je ne demande pas mieux, mais pas à pré-sent; quand nous serons sortis de table. » SSBROUFFK, LAMALIGE ET LA SOURIS. PRÈS le dîner, les enfants allè-rent sasseoir sur rherbe, prèsde Camille, qui* leur racontalhistoire quils attendaientavec impatience. Il y avait une fois une petitefille nommée Lamalice; elleétait pauvre et orpheline;elle avait été recueilliepar charité chez des pa-rents pauvres; aussiquelquefois on man-quait de pain à lamaison, mais jamaisLamalice navait lairde sen inquiéter. Ces parents, nom-més Sanscœur, trai-taient Lamalice avecfroideur, et pour-tant elle était trèsbonne. Tout le monde lai-mait dans le pays, àlexception dun grosgarçon appelé Es-brouffe, qui avait une maison près de celle des pa_. 150 LES BONS ENFANTS rents de Lamalice. Il était riche, avare et méchant;il faisait toutes sortes de méchancetés à Lamaliceet à ses parents : tantôt il arrachait lem^s légumes,tantôt il couvrait dordures le linge quils faisaientsécher dans leur jardin. 11 leur avait demandé delui vendre la moitié de ce jardin pour agrandir lesien, et surtout pour avoir un poirier qui donnaitde si beaux fruits, quil était connu sous le nomde poirier merveilleux. Esbrouffe était gourmandet avare; il voulait manger et vendre ces poiresmerveilleuses. Plusieurs fois il avait essayé denvoler; chaque fois il lui était arrivé un accidentfâcheux : une fois il tomba de larbre et se démitle poignet; une autre fois il culbuta dans un ba-quet deau sale. Lorsque Sanscœur refusa son jardin et son poi-rier à Esbrouffe, celui-ci jura de sen venger. (( Jaurai votre poirier, ou je vous ferai mourirde misère et de chagrin! » dit-il avec colère. Sanscœur leva les épaules, sa


Size: 978px × 2556px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bo, bookauthorcomtessede17991874, bookcentury1800, bookdecade1890