Journal d'agriculture pratique . e admirablement partout, supportemême à Paris la stabulation constante, à lacondition toutefois de nêtre pas attachée,afin davoir la liberté de ses mouvements. EnEspagne, où le lait de chèvre domine dans laconsommation lactée, celui de la murcienneest le plus recherché. Tous les faits que nous énonçons ci-dessusont été vérifiés par notre propre expérience ;pour les corroborer nous pourrions invoquerle témoignage de personnes très dignes de foiqui ont été à même dapprécier la valeur dela race caprine dont il sagit. M. Roger Masselin, fabricant de rubans àBernay,


Journal d'agriculture pratique . e admirablement partout, supportemême à Paris la stabulation constante, à lacondition toutefois de nêtre pas attachée,afin davoir la liberté de ses mouvements. EnEspagne, où le lait de chèvre domine dans laconsommation lactée, celui de la murcienneest le plus recherché. Tous les faits que nous énonçons ci-dessusont été vérifiés par notre propre expérience ;pour les corroborer nous pourrions invoquerle témoignage de personnes très dignes de foiqui ont été à même dapprécier la valeur dela race caprine dont il sagit. M. Roger Masselin, fabricant de rubans àBernay, nous permettra sans doute de citerun passage dune lettre quil nous écrivit en1900, pour nous demander de lui fournir lesmoyens daccoupler une jeune chèvre deMurcie. « Jai rapporté moi-même, dit-il,ce sujet ^Es-pagne, tellement javais été enthousiasmé parces chèvres de Murcie qui donnent clans le paysdu lait comme de petites vaches. Il se consommedu reste, en Espagne, plus de lait de chèvre que. LES CHEVRES DESPAGNE dautre, et ces malheureuses bêtes ne sont guèregâtées comme nourriture. Elles sont à moitiécarnivores, mangeant en ville ce quelles trou-vent. M la comtesse de la Boullaye qui est ori-ginaire dEspagne et a été, dans son enfance,allaitée par une chèvre de Murcie, nous a faitde cet animal un éloge non moins enthou-siaste. Cette dame continue à vouer à lachèvre toutes ses sympathies et possède untroupeau de caprins dont elle soccupe per-sonnellement. Ses sont, paraît-il,très productifs quoique de race passablementconfuse. Mes chèvres, écrit-elle, qui sont à leur dixièmemois de lactation me donnent encore près de•2 litres de lait par jour. Il faut compter unemoyenne de i litres pendant les cinq premiersmois, ensuite moins. ? Je viens de me rendre à létable pour mesurermes plus grandes murciennes; je trouve 63 cen-timètres au garrot. Je dois dire[que de tous les traités que jai étu-diés, aucun ne


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