Gazette des beaux-arts . feuvre, des Cros, des Ringel et des peindre nos statues? demande donc M. Treu. Et déclarant dèslabord que cest surtout de la déeoration de nos appartements quil sagit, nul nesonge, dit le conférencier, à voir surgir dans nos rues des statues peintes, dontnotre climat ferait dailleurs prompte justice, sans compter leur piteux effet sur lefond terne de nos façades ; non plus quon ne songe à abandonner une matière etun procédé consacrés par le génie des maîtres. On veut simplement ouvrir un nou-veau champ à la création artistique en sculpture, surtout
Gazette des beaux-arts . feuvre, des Cros, des Ringel et des peindre nos statues? demande donc M. Treu. Et déclarant dèslabord que cest surtout de la déeoration de nos appartements quil sagit, nul nesonge, dit le conférencier, à voir surgir dans nos rues des statues peintes, dontnotre climat ferait dailleurs prompte justice, sans compter leur piteux effet sur lefond terne de nos façades ; non plus quon ne songe à abandonner une matière etun procédé consacrés par le génie des maîtres. On veut simplement ouvrir un nou-veau champ à la création artistique en sculpture, surtout en vue de ces intérieursoù nos yeux, fatigués des monotonies grises de la rue, ont le droit de ségayer àtoutes les ressources de la couleur. En effet, meubles, céramiques, tableaux, tapis-series, tapis, tentures, plantes et même calorifères de faïence, tout indique quenous voulons proscrire le blanc de nos maisons. Et cependant, ce ton blanc, VITRAUX DE L E G E N D E D E P S Y C I f E. Auant Psiohè par mont et par valléeQuis son ami/, enfin sen est alléeVers le palans de Vénus bien y trouuer son entant. Mais las ! au. lieu dy auoir réconfort,Moquée fut et fessée bien fortDe par Vénus /ni de dueil se i/uoi/ assez ne la battoit. Gazelle des Beaux-Arti. Ty|iogravure el hnp. Poussod, Valadon e) C CORRESPONDANCE DE BERLIN. 167 nous le gardons encore dans les statues et statuettes de marbre ou de pierre quenous plaçons dans nos appartements. 11 y aurait, à ce propos, un amusant réquisitoire à. dresser contre le bravepublic auquel sadresse M. Treu. Public qui se pique daimer les arts et den vou-loir ennoblir son existence et nentend rien au delà de la Renaissance allemandedont on lui rebat les oreilles; mais hélas! aussi, public de parvenus qui, mis àmême, par la force des événements, dimposer au monde entier ses produits aussibien que sa loi du bon marché, est en train dacculer le noble go
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