Revue de l'art chrétien . plusconstruit à moitié, puisquil est demeuré à demiinachevé jusquà présent. Les peintures découvertes nétaient pas tota-lement inconnues. Déjà en 1857 M. Van Cauwen-berghe signalait leur existence {Description his-torique et architectonique de F église Sainte- Wal-burge à Audenarde dans le Messager des scienceshistoriques, 1S57, pp. 226 et suiv.). Ce fait mérite lattention. Il prouve combien les restaurateursont intérêt à profiter des travaux de leurs de-vanciers et, en particulier, a étudier daprès lesdocuments et les historiens locaux, lhistoire desmonuments qui leu
Revue de l'art chrétien . plusconstruit à moitié, puisquil est demeuré à demiinachevé jusquà présent. Les peintures découvertes nétaient pas tota-lement inconnues. Déjà en 1857 M. Van Cauwen-berghe signalait leur existence {Description his-torique et architectonique de F église Sainte- Wal-burge à Audenarde dans le Messager des scienceshistoriques, 1S57, pp. 226 et suiv.). Ce fait mérite lattention. Il prouve combien les restaurateursont intérêt à profiter des travaux de leurs de-vanciers et, en particulier, a étudier daprès lesdocuments et les historiens locaux, lhistoire desmonuments qui leur sont confiés. Nous devons à M. L. Bressers, lhabile déco-rateur qui est chargé de restaurer les peinturesdAudenarde, les calques que nous publions icia échelle réduite. Le léger plâtrage des voûtesétait en trop mauvais état pour pouvoir êtreconservé. M. Bressers a dabord relevé les pein-tures avec une exactitude scrupuleuse. Il les a re-produites ensuite fidèlement sur lenduit Décoration peinte des voûtains. Une décoration semblable a été découvertedepuis peu de mois dans deux autres églises,restaurées comme Ste-Walburge sous la direc-tion de M. larchitecte Langerock : notammentà Notre-Dame à Aerschot et à St-Quentin àLouvain. Dans cette dernière église les voûtesavaient aussi été recouvertes dun enduit aussi-tôt après leur construction. Le travail de plâ-trage avait été prévu à la fin du XV siècle dansle contrat même passé pour la construction desvoûtes (). Or, lors de la restauration récente I. li. Van Even, Louvain dans le passé et dans le présent. I^ou-vain, 18911895, p. 380. larchitecte avait reçu pour mission de laisserles briques à nu ! A Aerschot et à Louvain la décoration peinteest à la fois moins artistique et moins bien con-servée quà Audenarde. Il est vraisemblable quun jour on découvriraaussi une décoration peinte sur les voûtes de lahaute nef de léglise St-Pierre à Louvain. C
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