. Histoire naturelle des oiseaux . nchée par le bout,le géfier mufculeux, précédé dune pocheformée par la dilatation de lœfbphage,îa véficule du fiel verte, des cœcum très-petits & très-courts, enfin la premièrephalange du doigt extérieur foudée à celledu doigt du milieu. Lorsquils arrivent au printemps, ilsfont la guerre aux infedes, & vivent defcarabées,de chenilles, de vermifleaux,en un mot, de ce quils peuvent attraper;mais leur nourriture de choix, celle dontils font le plus avides, ce font les cerifes >ïes figues ( i), les baies de forbier, lespois, &c. II ne faut que deux de cesoifea
. Histoire naturelle des oiseaux . nchée par le bout,le géfier mufculeux, précédé dune pocheformée par la dilatation de lœfbphage,îa véficule du fiel verte, des cœcum très-petits & très-courts, enfin la premièrephalange du doigt extérieur foudée à celledu doigt du milieu. Lorsquils arrivent au printemps, ilsfont la guerre aux infedes, & vivent defcarabées,de chenilles, de vermifleaux,en un mot, de ce quils peuvent attraper;mais leur nourriture de choix, celle dontils font le plus avides, ce font les cerifes >ïes figues ( i), les baies de forbier, lespois, &c. II ne faut que deux de cesoifeaux pour dévafter en un jour uncerifier bien garni, parce quils ne fontque becqueter les cerifes les unes après j (i) Ceft de-ïà quon îeur donne en certains paysles noms de becfigues, de crvKoçâyoç, &c. & ceftpeut-être cette nourriture qui rend leur chair fîbonne à manger. On fait que ïes figues produifentïe même effet fur la chair des merles & dautresoifeaux. V. LE LORIOT. n?- iss; du Loriot. 359 les autres, & n entament que la partie laplus mûre. Les loriots ne font point faciles à éleverni à apprivoifer. On les prend à la pipée,à labreuvoir & avec différentes fortes defilets. Ces oifeaux fe font répandus quelquefoisjufquà lextrémité du continent, fans fubiraucune altération dans leur forme exté-rieure ni dans leur plumage -, car on a vudes loriots de Bengale, & même de laChine, parfaitement fèmblabies aux nôtres -,mais auffi on en a vu dautres venant àpeu - près des mêmes pays , qui ontquelques différences dans les couleurs, &que Ton peut regarder, pour la plupart,comme des variétés de climat, jufquà ceque des cbfervations faites avec foin furies allures & les mœurs de ces efpècesétrangères, fur la forme de leur nid, &c«éclairent ou reûifient nos conje&ures.
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