. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. auvais. VersArlequin. Tenez , monfieur > voila ma ba-gue , je vous la donne. ARLEQUIN. Vous me la donnez, & je la quil la mife & fin doigt ^ il regarde au LEmpereur dans la Lune. 167tentivement quelque chofe qui fort de la poche duVotteur y & dit : Queft-ce que je vois là ?LE font les cordons de ma bourfe. queft-ce quil y a dans votre bourfe ? LE y avoit ci


. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. auvais. VersArlequin. Tenez , monfieur > voila ma ba-gue , je vous la donne. ARLEQUIN. Vous me la donnez, & je la quil la mife & fin doigt ^ il regarde au LEmpereur dans la Lune. 167tentivement quelque chofe qui fort de la poche duVotteur y & dit : Queft-ce que je vois là ?LE font les cordons de ma bourfe. queft-ce quil y a dans votre bourfe ? LE y avoit cinquante louis, je vous en a,idonné fix ? refte quarante-quatre, louis d or ! Apres avoirun peu rêve. Je men vais dire encore unpetit mot à lempereur. LE DOCTEUR len empê , non pas, sil vous plait. // le pouffepour le faire en aller , & Arlequin fe retire enriant. LE DOCTEUR où eft donc Pierrot à prefent. Je vou-drais bien quil eût été prefent à la couver-fation que je viens davoir avec monfieurlambaffadeur. Il ne feroit plus fi incrédulefur le chapitre de la lune. Mais allons don-ner cette bonne nouvelle à ma i6$ LEmpereur dans la Lunel\wamsimmmmmm SCENE DE LAPOTICAIRE. ARLEgVIN en Apoticaire. LE DOC-TEUR. ARLEQUIN fortant dune chaife à por~teuYy qui en sy ouvrant reprefente la boutique dyunapoticaire. JE lins perfuadé , monfieur , quune chai-fe percée dénoterait mieux un apoti-caire , quune chaife à porteur. Mais com-me cette voiture ne me mettrait pas enbonne odeur auprès dune maitrefle , & queléquipage eft un avantageux début pour lanoce , je me fais apporter chez vous, mon-fieur , d une manière élégante , pour vousprefenter des refpeds accompagnés de tou-tes les foumiffîons que la pharmacie doit àla médecine. Je ne viendrais pas vous con-folter , monfieur , sil ne sagiflbit que d unemaladie ordinaire : mais je vous amène unfiijet defefperé , fur lequel tous les Amplesne peuvent rien , &


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