Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . dieuxDes repaires fanglans de leurs antres fauvagesOnt cent fois de la Crète infefté les rivages :Toujours en vain punis ils ont toujours briféLe joug de Tefclavage à leur tête impofé. (à Teucer.)Rempliffez à la fin votre jufte vengeance.^ Une époufe, une fille à peine en fon enfance Aux champs de Bérécinthe en vos premiers leurs toits embrafés mourantes dans vos à grands cris qu*on appaife leurs mânes. — Exterminez , grands dieux, tous ces peuples profanes!Le vil fang dune efcl
Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . dieuxDes repaires fanglans de leurs antres fauvagesOnt cent fois de la Crète infefté les rivages :Toujours en vain punis ils ont toujours briféLe joug de Tefclavage à leur tête impofé. (à Teucer.)Rempliffez à la fin votre jufte vengeance.^ Une époufe, une fille à peine en fon enfance Aux champs de Bérécinthe en vos premiers leurs toits embrafés mourantes dans vos à grands cris qu*on appaife leurs mânes. — Exterminez , grands dieux, tous ces peuples profanes!Le vil fang dune efclave à nos autels verféEiî: dun bien faible prix pour le ciel offenfé.Ceft du moins un tribut que lon doit à mon temple;Et la terre coupable a befoin dun exemple. foutiens de létat, guerriers viétorieux,Favoris de la gloire, -- & vous , prêtres des cette longue guerre, où la Crète efl: plongé perdu ma famille, & ce fer la vengé pleure encor fa perte; un coup aufîî cruelSaignera pour jamais dans ce cœur ?%^=!te==« ?>^u.^^ai^. .•iiM. *3î3 ,» ui C T E PREMIER. 75 Jai dans les champs dhonneur immolé mes victimes ;Le meurtre & le carnage alors font lé ne menfeignera ce que mon bras vengeurDevait à ma famille , à létat, à mon cœ lautel ruiflelant du fang dune étrangèrePeut-il fervir la Crète, &c confoler un père ? Plût aux dieux que Mi nos , ce grand légiflateur,De notre république augu/le fondateur ,Neût jamais commandé de pareils facrifices !Lhomicide en effet rend-il les dieux propices ?Avons-nous plus détats , de tréfors & damisDepuis quIdoménée eut égorgé fon fils? —GuerrierSjCefl par vos mainsquaux feux vengeurs en proie,Jai vu tomber les murs de la fuperbe répandons le fang des malheureux mortels,J Mais ceft dans les combats , & non point aux que de Calcas & de la Grèce unieLe ciel naccepta point le fang d^Iphigénie. (7)Ah
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