. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 377 â Tout considéré, nous avons affaire dans ces divers échantillons à une seule et même espèce provenant de localités différentes. Les spécimens de 5. torulosa qui font l'objet du présent travail m'ont montré dans leur reproduction sexuée des variations aussi fréquentes que celles que j'avais déjà constatées antérieurement, chez la même espèce, dans la reproduction asexuée. Grâce à de nombreuses cultures, j'ai pu suivre la formation des anthéro- cystes et constater à l'origine de cette formation une variabilit
. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 377 â Tout considéré, nous avons affaire dans ces divers échantillons à une seule et même espèce provenant de localités différentes. Les spécimens de 5. torulosa qui font l'objet du présent travail m'ont montré dans leur reproduction sexuée des variations aussi fréquentes que celles que j'avais déjà constatées antérieurement, chez la même espèce, dans la reproduction asexuée. Grâce à de nombreuses cultures, j'ai pu suivre la formation des anthéro- cystes et constater à l'origine de cette formation une variabilité extrê- mement intéressante. On a l'habitude de caractériser les diverses espèces du genre Saprolegnia d'après les trois modes de formation des anthérocystes connus dans ce genre (Dicline, Androgyne et Hypogyne) [fig. i]^'^. Fig. 1. â Saprolegnia torulosa : Les trois formes de formation des antliérocystes : 1. Dicline; 2. Androgyne; 3. Hypogyne. Or, rien que dans les cultures de S. torulosa que j'ai étudiées, j'ai observé ces trois modes de formation, considérés jusqu'ici comme caracté- risant des espèces différentes. Ce sont seulement les jeunes cidtures qui m'ont permis de faire cette intéressante constatation, les cultures âgées n'ayant formé que des oocystes parthénogénétiques. Deuxième espèce. La deuxième espèce de Saprolegnia dont il me reste à parler se distin- guait nettement de la précédente par les dimensiôns plus grandes de ses hyphes, lesquels étaient plus larges et plus robustes que ceux du S. torulosa^ si bien que le mycélium dans son ensemble se trouvait beau- coup plus vigoureux que chez cette dernière espèce. Dans l'étude du Saprolegnia que je vais décrire, j'ai utilisé la même technique que celle dont il a été question à propos du S. torulosa. J'ai constaté que les sporanges de ce Saproleg
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