. Deux rédactions du roman des Sept sages de Rome . cuide le seigneur queores et aultres fois la pie ne lui ait apporte que bourdeset menterie, dont maintes noises et riottes sourdoient con-tre la dame et la meschine de lostel, si se courroucha ala pie et ouvrit la cage et lui cassa la teste tant quelle mo-rut en leure. Et ce fait, tout marry de sa pie, se seist surung bancq et regarda contremont et apperceut que lacouverture a lendroit de dessus la cage avoit este rompueet refaitte nouvellement. II list tantost apporter une es-chielle et pense bien en soy mesmes quil est deceu. IImonta en hau


. Deux rédactions du roman des Sept sages de Rome . cuide le seigneur queores et aultres fois la pie ne lui ait apporte que bourdeset menterie, dont maintes noises et riottes sourdoient con-tre la dame et la meschine de lostel, si se courroucha ala pie et ouvrit la cage et lui cassa la teste tant quelle mo-rut en leure. Et ce fait, tout marry de sa pie, se seist surung bancq et regarda contremont et apperceut que lacouverture a lendroit de dessus la cage avoit este rompueet refaitte nouvellement. II list tantost apporter une es-chielle et pense bien en soy mesmes quil est deceu. IImonta en hault et dessus la cage trouva le maillot et lespertuys et la cire du degout des chandeilles, et si trouva lacage toute moullie par dedens. Quant il apperceut la tri-cherie et quil fut informe et acertene de la mauvaistie desa femme, il trayt son espee, si la tua et la decouppa. Ora il fait comme le leup qui pour ung dommage en faitdeux. Ainsi, » dist Cathon, « te pourroit il advenir, sireempereur, se tu occioies ton enfant aincois que plus avant 3. 34 LES SEPT SAGES. en enquerusses la verite. » Atant demoura la chose etfut lenfant respite pour ce jour. Lendemain sadrecha 1emperiere devers lempereur etluidist : « Sire, » ditelle, « oyezquiladvint a ung preu-exemp e domme qU} p0Ur advancher son enfant se fist destruire. II par est vray que jadis a Romme estoit lempereur Ottovien, le u dame Le Vl« (gaza) plus riche et le plus puissant dor et dargent qui fust enson temps. II avoit une tour nominee la tour Gressantquil fist emplir de chevance et la bailla a garder a unghomme sage et riche. En la ville avoit ung aultre sagehomme, inais de telle condition estoit que plus avoitplus despendoit, et se presentement eust deux marczdargent presentement les vouldroit avoir despensezen ung disner, tant quil vint a povrete. Une fois en-tre les aultres il appella ung sien filz, si lui dist et re-monstra la povrete et necessite en quoy ilz estoient et queil leur convenoit par quelque engin


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