. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. .Mon cornet sonne bien ès le petit et le grand ,Mais on ne sen met pas en peine ,Et cest de quoi je me demenc ;Dépêchez vous si voulezCar bientôt vous vous en allez 244 ESSAI HISTORIQUE Comme des flols lun après laulreDedans le royaume nôtre, etc. Le fou, le nain et le maure ou nègre étaient autre-fois des personnages indispensables dans le traindes têtes couronnées et des grands. Objets de curio-sité , damusement et de luxe, céta
. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. .Mon cornet sonne bien ès le petit et le grand ,Mais on ne sen met pas en peine ,Et cest de quoi je me demenc ;Dépêchez vous si voulezCar bientôt vous vous en allez 244 ESSAI HISTORIQUE Comme des flols lun après laulreDedans le royaume nôtre, etc. Le fou, le nain et le maure ou nègre étaient autre-fois des personnages indispensables dans le traindes têtes couronnées et des grands. Objets de curio-sité , damusement et de luxe, cétait sur les deuxderniers de ces trois individus que reposait ordinai-rement le soin de veiller, du haut des donjons, à cequi se passait au dehors, et de régler, espèces dhor-loges vivantes, la vie intérieure des châteaux, parles modulations variées et les appels convenus deleurs cornets. Tel fut probablement le principe delintroduction de lhomme noir dans les peintures duCimetière-des-Innocents de Paris. i SUR LES UlANSES DES MORTS. 245 APPENDICE AU CHAPITRE VI, PAGE Vih. SUR LA DUREE DES IVEPRESENTATIONS DES MTSTERESAU il est, dans lhistoire du théâtremoderne, une question restée ob-scure et inexpUquée, cest, biencertainement, celle qui concerne lamise en scène de ces drames, quelquefois de propor-tions colossales, que le moyen-âge connut sous les 246 ESSAI HISTORIQUE noms de mystères, de miracles et de moralités. La cri-tique littéraire de ces productions, dont un grandnombre est parvenu jusquà nous, étant encore peudébrouillée, et nayant même été en quelque sorteaccessoirement traitée (pie par les frères Parfait, dansleur Histoire du Théâtre Français, il nest point étonnant que la mise en scène, dont il ne reste rien, et quilfaut entièrement reconstruire à laide dinductionsingénieusement échafaudées, de rapprochements detextes, et dindications vagues et imparfaites conte*nues quelquefois dans ces pièces, soit resté
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