Histoire générale des voyages ou Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terre, qui ont été publiées jusqu'à présent dans les différentes langues de toutes les nations former un système complet d'histoioire et de géographie moderne, qui représentera l'état actuel de toutes les nations, enrichi de cartes géographiques et de figures . e cette Montagne, entrent dans la lagune de Saint Paul, doù fort une Rivière , qui, jointe avec dautres torrens , & avec un grand ruifTeau venu des hauteurs dePe- zillo, forme la Rivière qui pafFe à Saine Michel dYbara, ô
Histoire générale des voyages ou Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terre, qui ont été publiées jusqu'à présent dans les différentes langues de toutes les nations former un système complet d'histoioire et de géographie moderne, qui représentera l'état actuel de toutes les nations, enrichi de cartes géographiques et de figures . e cette Montagne, entrent dans la lagune de Saint Paul, doù fort une Rivière , qui, jointe avec dautres torrens , & avec un grand ruifTeau venu des hauteurs dePe- zillo, forme la Rivière qui pafFe à Saine Michel dYbara, ôc qui prenant enfuisse le nom de Mira , fe rend dans la Mer du Sud, au Nord de la Rivière des Emeraudes. Quand la profondeur de ces Rivières^ poN-ïTTr ^ permet point de les pafTer a oué , onTAssAGHs DES y jette des Ponts. Ce Pais a trois fortesRjviEREs. de Ponts; ceux de pierre, qui font entrès petit nombre j ceux de bois , quifont les plus communs , & ceux de Lia-ne ou de Bejuque. Pourjetter un Ponrfoatsdebois ^q [)q[^ ^ qu choifit lendroit le moinslarge de la Rivière , entre quelqueshauts Rochers, où lon met en traversquatre grandes poutres : ceft ce quonappelle un Ponr. Sa largeur ordinaireneft que denviron cinq pies , ôc fufficà peine pour un Cavalier fur fa montu-j^ : M, dUlloa nous décrit les Ponts 3. Taratite piTta^ î&<- ^lumaiicc. T\ri;i MI- I>ES VoÏAGES. IlV. FI. itl de Bejuque, avec des circonftances qui descrip^ fe trouvent point dans la defcription Zarate. Ces Ponts, dit-il , fe font cordulib- r i -n • • 1 11 ^ïS DES An- lur les Rivières dont Ja largeur ne per ^ps. kivie-met pas quon y jette des pcurreî, qui, ? » ^of^^s,de quelque longueur quelles fulTent,ne pourroient atteindre de lun à lau-tre bord. On tort enfemble plufieurs pomsdeBfe:Bejuques , donc on forme de gros Pa- jae,lans , de la longueur qui convient à lef-pace. On les tend , de lun à lautrebord , au nombre de iîx pour chaquePont. Le premier,
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