. Gazette des beaux-arts . llerpour le financier Semblançay. En quittant la France, il y avait laissé sonélève Andréa Sguazzella, et ce dernier devint précisément le peintre dusurintendant. Il passe pour avoir séjourné jusquen 1526 au château deSemblançay, près de Tours, et il revint ensuite à Paris où BenvenutoCellini logea chez lui en 1537. Sguazzella, dont la vie mériterait dêtreétudiée, avait dû conserver des relations avec son maître. Il était unlien naturel entre André del Sarte et la France. Plus tard, vers la fin de sa courte carrière, André paraît avoir étésollicité de travailler pour
. Gazette des beaux-arts . llerpour le financier Semblançay. En quittant la France, il y avait laissé sonélève Andréa Sguazzella, et ce dernier devint précisément le peintre dusurintendant. Il passe pour avoir séjourné jusquen 1526 au château deSemblançay, près de Tours, et il revint ensuite à Paris où BenvenutoCellini logea chez lui en 1537. Sguazzella, dont la vie mériterait dêtreétudiée, avait dû conserver des relations avec son maître. Il était unlien naturel entre André del Sarte et la France. Plus tard, vers la fin de sa courte carrière, André paraît avoir étésollicité de travailler pour François I. Giovanni Batista délia Pallasétait chargé, dit Vasari, dacquérir des œuvres dart pour le roi, et ily mettait un tel zèle quil aurait volontiers dépouillé Florence de toutesses richesses. Ce pourvoyeur, dont le rôle a toujours été suspect,aurait fait un bout de morale à André del Sarte, et lui aurait commandé h. Charles Gi-andmaison, \qs, Arls en TourainCj 1870, p. -«as—3-**^ XV. — PERIODE. 35 274 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. deux tableaux quil se faisait fort denvoyer en France; car le bonapôtre tenait infiniment à ce que le maître reconquît les faveurs du é fit dabord une Churilé, « iina Carita bellissima con tre putti )>,choix singulier et qui semble dire quun haut personnage avait faitdemander à Giovanni della Palla une réplique ou une imitation duchef-dœuvre de la collection royale. En même temps, André peignit unSacrifice dAbraham, morceau de premier ordre, dont nous dirons toutà lheure les destinées. Par une fatalité, dont la répétition ne surpren-dra pas le lecteur, aucun de ces tableaux narriva à François P. André,le coupable aux repentirs incertains, se pressait peu. La nouvelle édi-tion de la Charité était encore dans son atelier lors de sa mort, et ellefut vendue par sa veuve. Au temps où Vasari écrivait son livre, cettepeinture était chez Niccolô Antinori, et personne
Size: 1389px × 1799px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18