. Essai philosophique concernant l'entendement humain : ou l'on montre quelle est l'extendue de nos connaissances certaines, & &c la maniere dont nous y parvenons. s rencon~très y même a d autres perfonne s en mon abfence, que ce nefipas vanité er?moy de publier ce que chacun fiait déjà. Il y aurok au contraire de c Incivilitéà ne pas reconnohre une chofe dont tant deperfiynesfont témoins, jufiqùkme dire k moy-même chaque jour combien je vous enfuis oblige. Jejouhai-terois que ces Perfonne s pu fient m* aider aufii facilement à Vous témoigner m&reconnoifiance 5 quil leur efi aifie de me convai
. Essai philosophique concernant l'entendement humain : ou l'on montre quelle est l'extendue de nos connaissances certaines, & &c la maniere dont nous y parvenons. s rencon~très y même a d autres perfonne s en mon abfence, que ce nefipas vanité er?moy de publier ce que chacun fiait déjà. Il y aurok au contraire de c Incivilitéà ne pas reconnohre une chofe dont tant deperfiynesfont témoins, jufiqùkme dire k moy-même chaque jour combien je vous enfuis oblige. Jejouhai-terois que ces Perfonne s pu fient m* aider aufii facilement à Vous témoigner m&reconnoifiance 5 quil leur efi aifie de me convaincre combien je vous fuis rede-vable pour tant de grâces que Vous mavez fiait & que Vous me faite s fous 1er. * 3fc jours\. EPITRE jours] Et ilfaudroit quejefujfe deflituê dentendement dans te temps mêmequefécrirotsfur /Entendement > fi je tfétois extrêmement fenfiblè à toutes,ces faveur s, & ne profitons de cette occafion de témoigner publiquement com^bien je fuis obligé d être avec autant de rejfieft que je fois ejfefîivement,, MONSEIGNEUR yôtre très-humble, très-obeïflànt:de très-obligé Serviteur* JEAN LOCKE;. AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. SI jallois faire un long Difcours à la tête de ce Livrepour étaler tout ce que jy ai remarqué dexcellent»jenecraindroispas le reproche quon fait a la plu-part des Traducteurs , quils relèvent us peu tro»le mérité de leurs Originaux, pour faire valoir lefoin quils ont pris de les publier dans une autre Langue ;car je fuis aiTûré que tout ce que je dirois fur ce fu jet, feroicconfirmé par le fuffrage des plus favans homme de lEurope,Mais outre que jai été prévenu dans cedefleinparlesplusilluftres Ecrivains Anglois, qui tous les jours font gloiredadmirer la jufteflfe, la profondeur & la netteté dEfpnt quiparoi t dans cet Ouvrage, un Eloge de ma partneferoit dau-cun poids dans la République des Lettres , où mon nomneft pas même connu. Jaurois beau dire, que je nai jamaislu aucun Livre, où il
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