. Histoire des Provinces-Unies des Pays Bas. ner chez fes amis ^ les attaquant jufques dans leurs rem-parts., fjf violant le Droit de Frédéric dans fes Ports.) dont elle fut punie par le grand feu de r Artillerie animofité réciproque continua toute lannée fuivantc. Mais comme elle ne fervoit quà dé-truire deux Voifins obftincz, fans rien décider pour lun ni pour lautre-, la Suéde leur offrit fi Média-tion pour la Paix, qui fut fignée à Breda le 14. Mai 1667. Ceft le fujet de la Médaille CLVIII. oùdun côté lon voit deux Navires, dont lun reprefente lAngleterre, & lautre Leurs
. Histoire des Provinces-Unies des Pays Bas. ner chez fes amis ^ les attaquant jufques dans leurs rem-parts., fjf violant le Droit de Frédéric dans fes Ports.) dont elle fut punie par le grand feu de r Artillerie animofité réciproque continua toute lannée fuivantc. Mais comme elle ne fervoit quà dé-truire deux Voifins obftincz, fans rien décider pour lun ni pour lautre-, la Suéde leur offrit fi Média-tion pour la Paix, qui fut fignée à Breda le 14. Mai 1667. Ceft le fujet de la Médaille CLVIII. oùdun côté lon voit deux Navires, dont lun reprefente lAngleterre, & lautre Leurs Hautes PuilTim-ces les Etats Généraux, portant dans leurs Pavillons une Couronne de Laurier avec leurs Armes ; &: auRevers, une Couronne de Laurier avec tes ornemens, où font attachées les Armes dAngleterre ôc deHollande. Au dcflbus font deux Palmes entrelaffécs, avec ces mots : BRITANNICO-BATAVA PAX Paix entre lAngleterre i3 les Provinces-Unies 1667. Z 2, Cétoii ^z EXPLICATION HISTORIQUE DES MEDAILLES. DES PROVINCES-UNIES DES PAYS-BAS. ^t Cctoit trop peu dune Médaille pour un Evénement fî intéreflant. On en fit fraper plufieurs autres,entre Icfquelles celle-ci cil remarquable. Elle reprefente une Action qui ne contribua pas peu à avan-cer la Paix. Tandis quon la négocioit, lAmiral de Ruiter détacha dix-fept VaifTeaux des plus le-i^ers de fii Flotte, Barques & autant de Brûlots, avec lefquels le Lieutenant-Amiral de Gent,étant entré dans la Tamife, alla porter leffroi jufques dans Londres même. Il fit fiiuter le Fort deChernefic fitué à lembouchure de la Rivière de Chatan ; brûla le Magazin Se les Chantiers qui yétoicnt ; puis forçant les chaînes qui fermoient le pafïïige du Château dUptom, il mit le feu à plufieursNavires, ôcprit entre autres leVaifieau appelé le Royal-Charles. Une entreprife fi hardie fit bien payeraux Anglois celle quils avoient tentée en Norwcge fur les Vaifleaux de la Compagnie des Indes, &le
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